Les Défis du Parc – Nordique: pour le dépassement

DÉPASSEMENT. Ils étaient nombreux à venir s’activer au parc national la fin de semaine dernière dans le cadre des Défis du Parc – Nordique. Du givre au visage, mais des étoiles dans les yeux, les participants semblaient se réjouir de leur présence, soit par plaisir ou pour le dépassement que cela leur a procuré.

Voici quelques commentaires recueillis au retour de la Grande Traversée Géo Plein Air, une épreuve de 45 km.

De retour après plus de quatre heures de ski, le Shawiniganais Patrice Lefebvre était satisfait de sa première participation à la traversée géo plein air. «C’était super, vraiment un beau parcours! Ce qui nous intéressait c’était le fait que le parcours ouvre seulement pour cette épreuve et de découvrir le lac Wapizagonke l’hiver, wow!», a mentionné celui qui était accompagné de son ami Benoît.

«44 km, c’est un bon défi personnel et aussi une petite compétition entre nous. Il faisait froid, mais c’est fait!», a ajouté son comparse Benoît Corriveau.

«Ça a super bien été, la glisse était bonne!», a mentionné Renée Pinard, après sa traversée de 4h20. Ayant quelques défis du genre à son actif, c’est l’aspect familial qui a charmé la dame de Trois-Rivières pour sa présence aux Défis nordiques. «J’ai fait le parcours avec mon mari et mon fils de 18 ans. C’était plaisant de pouvoir s’entraîner et de bouger ensemble cet hiver!»

Mordu de ski à 79 ans!

«J’ai toujours fait ça. Je suis un mordu, un malade! Ça ne sera peut-être pas ma dernière», blaguait le Trifluvien Jean-Claude Duchesne à son retour de la traversée.

Encore de la glace dans les sourcils, l’homme de 79 ans n’avait rien à envier aux participants de deux fois moins son âge. Il faut dire que le sportif fait des épreuves dans le genre depuis près de 40 ans. Il a d’ailleurs participé à la Coupe du monde de ski en 2002.

«J’ai terminé 1er Canadien dans la catégorie 60 ans et plus et 5e au total!» Samedi cependant, le fondeur a trouvé la traversée difficile. «La glisse n’était pas terrible. Il y avait beaucoup de bourrasques de vent.»

Enfin, à sa première fois au Défi, Marie-Claude Ayotte de Shawinigan en a profité pour développer son endurance et se mettre à l’épreuve, sans oublier pour autant d’admirer la beauté de la nature.

«Le meilleur mot pour décrire le lac serait: incroyablement beau. Il faut prendre le temps et admirer le paysage!», résume-t-elle.