Hockey Mauricie veut intégrer la technologie

Hockey Mauricie envisage d’intégrer les nouvelles technologies dans ses opérations, principalement dans les parties de hockey disputées sur son territoire. En effet, les marqueurs n’auraient plus de feuilles de match et toutes opérations se feraient électroniquement à l’aide d’ordinateurs portables.

Rejoint par téléphone, la directrice administrative chez Hockey Mauricie, Céline Trudel, a confirmé la rumeur.

«On est en projet pour ça, oui. Nous en avons parlé dans nos deux dernières réunions avec le conseil d’administration. Plutôt que d’avoir des feuilles, on voudrait que ce soit automatisé. Présentement, les entraîneurs remettent des feuilles d’alignement et les résultats des matchs nous sont postés à des fins de vérification», confie-t-elle.

«En Estrie, ils le font directement au banc avec Spordel (PublicationSports). Ce qui nous empêche de le faire pour le moment, c’est qu’il faut amener l’internet directement au banc et non se brancher au WiFi. On a fait les vérifications l’an dernier et ce n’était pas possible. On en a rediscuté avant les Fêtes et on veut essayer de mettre ça en place la saison prochaine.»

Des membres du conseil d’administration chez Hockey Mauricie ont donc été mandatés pour contacter les chefs d’association de hockey mineur de la région et les villes afin de trouver les arénas où c’est déjà possible de le faire et les arénas où il faudrait intégrer ce changement. Les associations de hockey mineur de la Mauricie ont déjà toutes accès à Internet. Il ne suffirait donc de procéder à l’installation de câbles réseau pour amener l’internet au banc des marqueurs.

«Un fil internet, ce n’est pas ça qui le plus dispendieux pour les villes. Si c’est faisable, c’est ce qu’on veut faire. Ça va faciliter la tâche des marqueurs et de notre côté, ça va nous permettre d’avoir les résultats en direct, incluant les résultats et les suspensions, par exemple», explique Mme Trudel.

«Si on le fait, ça va prendre des achats d’ordinateurs portables. On ne demandera pas à nos associations de fournir les portables alors on va investir. Par la suite, ça va devenir la responsabilité des associations s’il y a un problème. À nos yeux, c’est pas mal le seul investissement à faire. Évidemment, on vise les arénas où il y a du hockey mineur. À Bécancour, par exemple, il y a du hockey à Saint-Pierre-les-Becquets et à Bécancour, alors on l’implanterait à ces deux endroits-là. À Shawinigan, il y a quatre arénas alors il faut que ce soit fait dans les quatre arénas parce qu’on ne veut pas fonctionner avec deux façons de faire non plus», conclut-elle.