Alexia Moreau se rapproche de son rêve
HOCKEY. Alexia Moreau a depuis longtemps rêvé de jouer au hockey chez nos voisins du Sud, tout en y complétant ses études. Celle qui étudie à Stanstead College depuis deux ans s’est rapprochée de son objectif ultime puisqu’elle vient de signer une entente verbale avec une université du Massachusetts.
Ayant plusieurs offres sur la table, la Louisevilloise a pris la décision de jouer tout près de chez elle, plus précisément au Holy Cross College, une université située à Worcester, au Massachusetts. Celle qui étudie présentement au 11e grade (de 12) à Stanstead College, ce qui se veut un équivalent au niveau de secondaire 5, s’est fait remarquer par de nombreux dépisteurs.
«Je vais rentrer à l’Université Holy Cross. J’ai toujours voulu jouer au hockey dans une université des États-Unis»
– Alexia Moreau
«Ça fait deux ans que je joue à Stanstead. J’avais fait un showcase pour des preps schools parce que c’était mon objectif de jouer là et je visais d’y faire mon entrée en secondaire 4. Par contre, j’ai reçu un appel lorsque j’étais en secondaire 3 après qu’une fille de Stanstead College se soit blessée. On était à deux semaines de commencer l’école ici alors je suis allée visiter et j’y suis déménagée», explique-t-elle.
«Il me reste deux ans d’études ici et après, je vais rentrer à l’Université Holy Cross. J’ai regardé les universités au Canada, mais j’ai toujours voulu jouer aux États-Unis alors j’ai pris cette décision-là. Il m’a fallu un bon ajustement de partir en résidence à 14 ans parce que je n’avais plus mes parents pour me surveiller, laver mon linge et préparer les repas», lance-t-elle en riant.
La jeune hockeyeuse a disputé son hockey mineur avec les Coyotes de Louiseville, de la catégorie «Mahg» jusqu’au niveau «Atome». Elle a ensuite rejoint une équipe de filles à Trois-Rivières, en plus de jouer pour les Rafales de la Mauricie. Elle a également passé deux ans sous les coups de sifflet de l’entraîneur Denis Francoeur, fondateur de l’Académie de hockey Denis Francoeur, du côté du Collège Marie-de-l’Incarnation (CMI). La jeune attaquante ne peut pas chômer, elle qui doit se rapporter aux pratiques d’équipe à raison de quatre à cinq fois par semaine. S’ajoute aux entraînements une soixantaine de matchs par saison.
«Ça se passe bien et je me suis rapidement adaptée. La différence d’âge est élevée par contre. On joue dans le U19 alors quand je suis arrivée ici, j’affrontais des filles de cinq ans plus vieilles que moi donc c’était plus vite et plus robuste», ajoute celle qui entend devenir éducatrice et entraîneur au hockey.
«À long-terme, j’aimerais bien faire l’équipe canadienne chez les 20 ans et moins et si on a une ligue féminine un jour, j’aimerais bien jouer là. Je vais voir où nous en serons rendus dans quatre ans», ajoute celle qui se décrit comme une joueuse de centre intense, rapide et capable de jouer dans les deux sens de la patinoire.
Avec l’arrivée de la COVID-19 en sol nord-américain, il est encore trop tôt pour dire s’il y aura une saison régulière ou non du côté des preps schools américains.
«On va pratiquer, mais on ne sait pas encore si on va avoir des parties de calendrier régulier. Avant, on jouait aux États-Unis, mais on ne sait pas encore ce qui nous attend. Je sais que l’équipe est sensée de jouer dans une ligue ontarienne cette année alors on verra», conclut-elle.
Alexia a été invité au camp de l’équipe canadienne des moins de 18 ans cette année alors reste à voir si elle pourra également être invitée au camp des 20 ans et moins, et plus tard, à celui des 22 ans et moins.