«Quelques» Russes pourront tenter de se qualifier en aviron pour les JO de 2024

LAUSANNE, Suisse — La fédération internationale d’aviron a déclaré mercredi qu’elle permettra à «quelques» athlètes russes de participer aux Championnats du monde en septembre, une compétition cruciale inscrite au calendrier de qualification en vue des Jeux olympiques de Paris en 2024. 

‘World Rowing’ a mentionné que les athlètes russes et bélarusses seront limités aux épreuves de skiff, deux de couples – deux épreuves qui offrent des places de qualification olympique – et de skiffs légers, qui ne sont pas une épreuve olympique. Ils pourront aussi participer aux épreuves de skiffs et deux de couples en para-aviron. Les Russes seront cependant exclus des épreuves de groupe, telles que les quatre de couples et les huit de pointe. 

World Rowing a ajouté que les équipages russes et bélarusses ne pourront afficher aucun symbole national, qu’ils seront soumis à des procédures antidopage «bonifiées» et qu’ils feront l’objet d’enquêtes sur leurs antécédents. Ces enquêtes serviront à «assurer que les athlètes qui sont associés à l’armée ou à la guerre d’une quelconque façon, ou qui ont publiquement soutenu l’invasion de l’Ukraine, seront automatiquement exclus», a mentionné l’organisation. 

Cette décision s’aligne avec les recommandations du Comité international olympique. L’organisation avait initialement appuyé la décision des fédérations internationales comme celle d’aviron, qui avait exclu les Russes et les Bélarusses de ses compétitions pour des motifs de sécurité après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. 

Le CIO recommande maintenant de permettre aux athlètes russes et bélarusses de participer aux compétitions sous bannière neutre, sans aucun symbole national sur leurs uniformes, dans le cadre du processus de qualification en vue des JO de Paris en 2024. Le CIO a cependant maintenu sa décision d’exclure les Russes et les Bélarusses de toutes les compétitions par équipe. 

Le retour de «quelques» athlètes russes en aviron pourrait provoquer le boycottage des JO de Paris par l’Ukraine, qui refuse systématiquement d’envoyer ses athlètes à des compétitions sportives auxquelles participent des athlètes russes et bélarusses.