Des élections après les fêtes à Saint-Élie-de-Caxton

AFFAIRES MUNICIPALES. Une semaine après la démission de Gina Lemire comme mairesse de Saint-Élie-de-Caxton, le directeur général de la municipalité Pierre Piché dit que des élections municipales ne se tiendront pas avant le mois de janvier, au plus tôt, compte tenu du bon ordre des choses d’ici là.

« Un calendrier de campagne électorale se fait sur une période de 44 jours, et ce n’est pas évident. On entre bientôt dans la période du budget, qui est extrêmement énergivore, et par la suite, on doit faire un recensement de tous nos résidents permanents et des citoyens qui résident à l’extérieur de la municipalité. Juste cet exercice-là va être assez long, » explique M. Piché.

L’administration de la municipalité a l’intention de se lancer dans les préparatifs au cours des prochaines semaines, et espère compléter le tout avant les fêtes. M. Piché affirme être en discussion avec le ministère provincial des Affaires municipales pour tenter d’identifier une fenêtre idéale pour la tenue des élections.

Un départ pris difficilement par le conseil municipal

Pierre Piché mentionne également que personne, ni au conseil, ni à l’administration, ne s’attendait à la démission de la mairesse Lemire, elle qui a pris les rênes de la municipalité en novembre dernier. Il dit avoir été pris par surprise par cette nouvelle. Il se tourne maintenant vers le cours du processus qui doit être rapidement enclenché pour assurer une bonne transition.

Jusqu’à maintenant, dit Pierre Piché, personne n’a encore officiellement manifesté son intérêt pour devenir candidat ou candidate au poste de maire/mairesse de Saint-Élie-de-Caxton. Cependant, il y aurait une rumeur qui circulerait selon quoi un citoyen serait intéressé à briguer la mairie.

Les bulletins de candidature seront officiellement à la disponibilité de toute personne intéressée par le poste lors du jour un de la campagne électorale, qui durera 44 jours.

Avec la démission de Julie Bibeau, il y a quelque mois, Saint-Élie-de-Caxton rejoint Sainte-Angèle-de-Prémont dans la MRC de Maskinongé à avoir un poste de mairie vacant, à l’heure actuelle, et qui devront organiser des élections dans un avenir rapproché. Sainte-Angèle est toujours en attente de la collaboration du Ministère des Affaires municipales et du Logement avant d’aller de l’avant, qui était en période électorale jusqu’à la semaine dernière.

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) prévoit une Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, qui stipule qu’il revient au greffier ou au greffier-trésorier d’aviser le conseil municipal de la vacance du poste de mairie lors de sa première séance. « Le président d’élection de la municipalité doit, dans les 30 jours suivants, fixer le jour du scrutin de l’élection partielle parmi les dimanches compris dans les quatre mois de l’avis de vacance, » a indiqué un porte-parole du MAMH, par voie de communiqué. Mme Bibeau a annoncé son départ du poste de mairesse le 21 juin dernier.

Plus d’effort pour garder le prochain maire

Avant d’entrer en période électorale, Pierre Piché mentionne également vouloir mettre un effort particulier pour informer les candidat(e)s qui ont l’intention de se présenter sur les tâches et responsabilités du maire de Saint-Élie-de-Caxton, de sorte à éviter à ce qu’il y ait une autre démission avant la prochaine élection générale, prévue à l’automne 2025. Des discussions ont eu lieu en caucus, la semaine dernière.

« Idéalement, il nous faudrait rencontrer des candidats, pour leur expliquer en détails quel est le rôle du maire ou d’une mairesse. Le cadre dans lequel cette personne-là devra travailler et évoluer pour qu’il ne s’engendre pas des déceptions, ce qui provoquerait une autre démission. Effectivement, avec le prochain élu, on voudra travailler sur du long-terme, » dit M. Piché.