St-Barnabé: un monument en haut de la Côte à Bournival attire le regard et la curiosité.

En quel honneur ? Qui le paie ? Qui est le sculpteur ?

 

En 1763 le «recensement des habitants de Yamachiche » contient le nom de François Bournival son épouse Marie Angélique de Nevers et ses trois enfants. Deux contrats d’achat de terres, une terre en 1764 de son beau frère Labonne qui l’avait reçu en concession du Seigneur de Tonnancourt l’année précédente. L’autre terre lui est concédée du Seigneur Joseph Godefroy de Tonnancourt en 1765. Ces terres se situent aux numéros 1, 2, 3 du cadastre de Saint-Barnabé suite à la division de Yamachiche en 1859. Ce cadastre montre la route Bournival longeant les lots 2 et 3 des terres à François. Le monument y est érigé sur les terres aujourd’hui propriétées de monsieur Clément Lapointe.

 

François Bournival est l’ancêtre de tous les Bournival d’Amérique. Partout dans le monde, aux États Unis, en Europe, ce nom est porté par des descendants de François résidant de Saint-Barnabé. Le premier maire de Saint-Barnabé, Antoine descend de François à la quatrième génération. Saint-Barnabé a eu un village du nom Bournival avec sa poste, son école, son magasin général, sa beurrerie à la jonction du deuxième rang et du boulevard Trudel, où se retrouvaient plusieurs familles Bournival.

 

En 1832, l’évêque de Québec érige dans la municipalité de Yamachiche, la paroisse de Saint-Barnabé, qui comprend le fief Gatineau, le village Bournival et l’augmentation du township de Caxton. La chapelle fut construite sur un emplacement légal et gratuit donné par Joseph Gélinas dans la concession Saint-Joseph. Quand la chapelle est devenue trop petite, deux requêtes furent adressées à l’évêque de Trois-Rivières, l’une du rang Saint-Joseph demandant la construction de l’église sur un terrain près de la chapelle, l’autre provenant des résidants du village Bournival , où se trouvent les 2/3 de la population comme ils le précisent dans leur requête, demandant la construction de l’église au centre entre le premier et le deuxième rang.

 

En 1855, le premier conseil municipal est élu. Antoine Bournival est le premier maire (1855-1858) (1860-1862) Hyacinthe maire en 1900, Sinaï en 1931, aujourd’hui Michel est conseiller depuis 2006.

 

Le nom est conservé par tradition dans l’appellation de la côte à Bournival et il est inscrit à la Commission de toponymie du Québec pour Saint-Barnabé: le chemin Bournival, le ruisseau Bournival- Héroux , le ruisseau Maxime Bournival et le lieux-dit Bournival, l’ancien village.

 

Le Regroupement des Bournival d’Amérique dont les membres sont fiers de leurs origines agricole et commerçante veut marquer l’emplacement du premier de la lignée à l’instar des associations de famille. Après avoir retrouvé la trace des ancêtres en Belgique et l’écu des chevaliers Bournival du 13e siècle, l’association a reçu la concession d’armoiries de la Gouverneure Générale du Canada en 2006. Une reproduction paraît en haut du monument avec les valeurs privilégiées: ténacité, intégrité, cordialité. Les membres et particulièrement ceux dont le nom est inscrit en arrière du monument sont les donateurs.

 

Le sculpteur Claude Des Rosiers est de sang Bournival, fils de Suzanne (Rosaire, Théodore, Hyacinthe, François, Jean-Baptiste, Michel, François) du conseil d’administration du Regroupement et initiatrice du projet avec Alban. Pour plus d’informations, visitez le site internet du sculpteur : www.claudedesrosiers.com

 

Par Gilbert Bournival, président