Internet haute vitesse : laissez-nous brancher nos citoyens!

Au cours des derniers jours, nous avons dénoncé les aberrations auxquelles nous sommes confrontées concernant le déploiement d’Internet haute vitesse dans notre région. Nous demandons maintenant aux ministres régionaux Jean Boulet et François-Philippe Champagne, et aux députés Simon Allaire et Yves Perron d’intervenir.

Maskicom est un organisme fondé par la MRC de Maskinongé afin de fournir Internet haute vitesse aux zones orphelines de nos municipalités, des endroits où les grands fournisseurs de télécommunications refusaient de se rendre depuis toujours.

L’accès à Internet haute vitesse en 2020, ce n’est pas un luxe, c’est nécessaire. Près de 40 000 personnes habitent dans la MRC de Maskinongé. Plusieurs se rendent quotidiennement à Trois-Rivières et à Shawinigan pour le travail. On ne parle donc pas ici d’une région éloignée.

Donc, en l’absence d’intérêt de la part des grands fournisseurs, nous avons élaboré un projet pour lequel nous avons obtenu 10,4 millions $ des gouvernements en 2017 dans le cadre des programmes Brancher pour innover et Québec branché. Un projet porteur puisque Maskicom est à but non lucratif, crée de l’emploi chez nous et appartient à nos citoyens. Les profits retourneront dans nos municipalités.

Nous sommes prêts depuis plusieurs mois à déployer 600 km de fibre optique, mais plus nous avançons, plus on nous rajoute des obstacles. Est-ce que les gouvernements vont laisser les grandes entreprises privées de télécommunications décider si nos citoyens ont le droit d’avoir accès à Internet haute vitesse ou non?

Les subventions que nous avons reçues pour déployer la fibre proviennent de nos impôts à tous.

Pouvons-nous utiliser cet argent pour offrir le service et vitaliser notre région?

Les gouvernements disent vouloir offrir le plus rapidement possible des services Internet haute vitesse à tous les citoyens, peu importe où ils habitent. Pour y arriver, il faudra que le processus d’octroi des permis pour déployer la fibre sur les poteaux soit revu et que la Norme commune pour l’installation de structures aériennes, rédigée conjointement par Hydro-Québec, Bell, Telus et Télébec soit respectée par tous ses signataires.

Claude Boulanger, maire de Charette

Michel Bourassa, maire de Saint-Alexis-des-Monts

Réjean Carle, maire de Sainte-Ursule

Pierre Desaulniers, maire de Saint-Boniface

François Gagnon, maire de Saint-Justin

Robert Gauthier, maire de Saint-Élie-de-Caxton

Robert Lalonde, maire de Saint-Léon-le-Grand

Josée Magny, mairesse de Saint-Mathieu-du-Parc

Roger Michaud, maire de Maskinongé

Réal Normandin, maire de Saint-Édouard-de-Maskinongé

Barbara Paillé, mairesse de Sainte-Angèle-de-Prémont

Jean-Yves St-Arnaud, maire de Saint-Sévère