Les transferts fédéraux en santé devraient augmenter de 4,8 %, selon le DPB

OTTAWA — Le directeur parlementaire du budget affirme que les dépenses fédérales en soins de santé devraient augmenter au cours des 12 prochains mois à un rythme plus rapide que prévu par le gouvernement.

Le Transfert canadien en matière de santé est calculé de manière à augmenter automatiquement en fonction de «la moyenne mobile triennale de la croissance du PIB nominal» au Canada. Par contre, ce taux de croissance annuel ne peut pas être inférieur à 3 %.

Le directeur parlementaire du budget estime que ces transferts fédéraux devraient augmenter de 4,8 % en 2022-2023. L’augmentation de 2,1 milliards $ portera les dépenses fédérales en soins de santé à 45,2 milliards $ au cours du prochain exercice, qui commence en avril.

Les provinces réclament une augmentation de 28 milliards $ de ces transferts fédéraux en santé.

D’ici 2027, le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, prévoit que les dépenses fédérales annuelles en soins de santé atteindront 56,1 milliards $.

Les estimations publiées jeudi montrent par ailleurs que les dépenses fédérales pour les prestations aux aînés augmenteront de 6,7 milliards $, ou 10,9 %, par rapport à l’exercice précédent. Cette hausse est en partie attribuable aux taux d’inflation élevés — les prestations sont indexées à l’inflation —, mais aussi à l’augmentation du nombre de personnes âgées au Canada.

Les dépenses totales pour la sécurité de la vieillesse devraient atteindre 68,3 milliards $ l’an prochain. Cette somme comprend une enveloppe de 740 millions $ pour un versement ponctuel aux aînés bénéficiaires du Supplément de revenu garanti qui avaient touché des prestations d’urgence liées à la pandémie.