Ingérence chinoise: le cabinet de Ford informé de soupçons sur un membre de son parti

VAUGHAN, Ont. — Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré que son chef de cabinet avait reçu un compte-rendu de la part du Service canadien du renseignement de sécurité après que des allégations d’ingérence électorale de la Chine ont été liées à un membre de son caucus.

M. Ford répondait mardi à des questions sur Vincent Ke, le représentant provincial de Don Valley North, qui a démissionné du caucus progressiste-conservateur plus tôt ce mois-ci.

Une déclaration du bureau de M. Ford datée du 10 mars indiquait que M. Ke siégerait en tant qu’indépendant le temps que la lumière soit faite sur l’affaire.

Cela faisait suite à un rapport de Global News alléguant que M. Ke avait servi d’intermédiaire financier dans les stratagèmes d’ingérence électorale du Parti communiste chinois, ce que nie le principal intéressé.

Un rapport antérieur de Global News en novembre faisait déjà référence à l’implication présumée d’un membre du parlement provincial de l’Ontario, et bien que M. Ke n’ait pas été nommé publiquement à l’époque, le bureau de M. Ford avait mentionné que le journaliste lui avait posé des questions sur le député provincial.

Le bureau de M. Ford affirme que la chef de cabinet du premier ministre ontarien a ensuite demandé et reçu un rapport du SCRS, mais n’en a pas obtenu d’informations concrètes.