Un prix Cardozo-Coderre pour une orthophoniste de Louiseville
ENGAGEMENT. Jeune orthophoniste, Myriam Michaud a été reconnue par l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec pour ses nombreuses implications au sein du programme d’orthophonie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et des organismes communautaires dans la région.
En effet, la Louisevilloise a reçu un des six prix Cardozo-Coderre, décernés annuellement aux finissants de chaque programme universitaire québécois. Ces prix reconnaissent l’engagement social et préprofessionnel manifesté au cours d’un parcours scolaire.
« C’est un honneur d’être reconnue par mon ordre professionnel, c’est une sorte d’encouragement pour continuer à m’investir avec le même enthousiasme afin de faire rayonner la profession d’orthophoniste », déclare Myriam Michaud.
Diplômée en juillet 2023, la jeune femme mentionne que la réussite scolaire était toujours primordiale pour elle. Cependant, elle s’arrangeait pour pouvoir s’impliquer dans plusieurs activités grâce à une bonne rigueur et gestion de temps.
« C’était toujours plaisant pour moi de participer à des événements, de m’investir dans des comités et de transmettre mes connaissances à d’autres personnes. C’est un moyen de donner du sens à mon parcours », raconte-t-elle fièrement.
« J’ai fait du bénévolat au CHSLD Avellin-Dalcourt à Louiseville, ajoute-t-elle. J’étais aussi impliquée dans d’autres organismes dans la région tel que l’Association québécoise de la dysphasie Mauricie et Centre-du-Québec. »
Actuellement orthophoniste en réadaptation externe à l’hôpital de Joliette, sa clientèle se compose majoritairement des personnes qui ont eu un accident vasculaire cérébral (AVC), une maladie neurodégénérative ou un dommage cérébral.
« Je suis toujours contente quand je remarque du progrès au niveau du langage de mes patients. Ces derniers ont perdu leur capacité de parler, souvent après un accident de santé. J’essaie de trouver des moyens efficaces pour eux afin de communiquer et de faire comprendre dans la vie de tous les jours », explique la jeune orthophoniste de 25 ans.
Un bagage scolaire rempli
Jusqu’à la 4e année La Louisevilloise a étudié dans l’école primaire de Louiseville, avant de poursuivre ses études à l’école Vision, dans le secteur Pointe-du-Lac. Elle a continué ses études secondaires à l’Institut Keranna, toujours à Trois-Rivières. Quant à ses études postsecondaires, elle est allée au collège Laflèche avant de joindre l’UQTR pour faire un baccalauréat en psychologie suivi d’une maitrise en orthophonie.
Celle qui a toujours aimé l’école appréhendait un peu la transition vers le marché du travail, mais sa nouvelle réalité l’a rapidement conquise.
« Maintenant, je trouve que j’ai une profession qui fait une différence dans la vie des gens. C’est vraiment motivant, je suis bien entourée par mon équipe à Joliette », conclut-elle.
Lors de la remise du prix Cardozo-Coderre, l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec partageait quelques-unes de ses implications, qui ont valu cet honneur: « Elle a, entre autres, participé aux ateliers Biblio-jeux dans les bibliothèques publiques de Trois-Rivières, présenté le programme de maitrise en orthophonie aux portes ouvertes de l’UQTR et organisé plusieurs activités sociales pour sa cohorte. Depuis plusieurs années, elle est membre et vice-présidente du conseil d’administration de l’Association québécoise de la dysphasie Mauricie et Centre-du-Québec. Elle a aussi travaillé à titre d’intervenante à la Maison Martin-Matte auprès d’adultes ayant un traumatisme crânien. »