Un bilan positif pour l’église Saint-Antoine-de-Padoue en 2024

SOLIDARITÉ. L’église Saint-Antoine-de-Padoue de Louiseville a vécu une année riche en activités grâce à une programmation variée qui visait à redonner vie à ce lieu patrimonial, en vue de son centenaire en 2026. Selon Richard Brown, marguillier et membre de l’Équipe de vie communautaire, l’objectif était de « reconnecter la population à son église », non seulement comme lieu de culte, mais aussi comme espace culturel et identitaire.

L’église Saint-Antoine-de-Padoue de Louiseville, joyau patrimonial construit en 1926, approche de son centenaire. Face aux défis inhérents à un bâtiment de cet âge, notament ceux liés aux travaux de toiture,de restauration des œuvres, de mise à niveau du chauffage et de l’électricité, des initiatives ont vu le jour en 2024 pour mobiliser la communauté et redonner vie à ce lieu emblématique.

Une programmation diversifiée

Sous l’impulsion de l’Équipe de vie communautaire et pastorale, une série d’activités a été mise en place pour faire redécouvrir l’église. « L’objectif était de reconnecter les citoyens de Louiseville et des environs à leur église, non seulement sur le plan spirituel, mais aussi culturel et communautaire », explique Richard Brown.

Cette programmation a inclus des visites guidées des œuvres d’art de l’église, des concerts en partenariat avec le Conservatoire de musique de Trois-Rivières mettant en lumiere des jeunes artistes, une conférence sur les Filles du Roy, et des expositions d’artistes locaux. Ces événements ont culminé avec le concert de Noël Chants d’Hiver, présenté par le Quatuor Polaris, qui a réuni 204 spectateurs.

Parmi les moments marquants, Richard Brown évoque avec émotion « le réveil de l’orgue », laissé silencieux depuis des années en raison de son mauvais état. « Entendre l’Adeste Fideles joué sur cet instrument historique a été une révélation pour plusieurs. Cela montre que notre patrimoine peut encore vibrer au cœur de la communauté » M. Brown voit dans cet événement un symbole fort pour l’avenir : « Cela montre que notre église peut encore rassembler et émerveiller. »

Outre l’aspect culturel, ces activités visent également à soutenir les importants travaux de restauration nécessaires à l’église, notamment ceux mentionnés précédemment. Ces efforts permettent aussi de démontrer l’attachement de la population à ce bâtiment historique, un critère essentiel pour obtenir des subventions. « Ce n’est pas seulement une question de fonds, mais aussi de mobilisation communautaire », souligne-t-il.

Des résultats encourageants

Si les recettes nettes du concert sont encore en cours d’évaluation, environ 5000$ ont été amassés en ventes de billets du concert de Noël intitulé Chants d’Hiver. Mais pour M. Brown, l’impact va bien au-delà des chiffres: « Ces événements démontrent l’intérêt de la communauté pour préserver leur église. Cela donne un levier pour solliciter des subventions et investir dans la rénovation de ce bâtiment patrimonial. »

Une vision tournée vers l’avenir

Fort du succès de 2024, l’Équipe de vie communautaire prévoit une programmation plus fréquente et structurée pour 2025, avec l’ambition d’organiser une activité par mois. Trois axes sont envisagés : concerts de la relève, spectacles d’artistes locaux, et collaborations avec des institutions comme le Conservatoire de musique. L’objectif est de faire de l’église un lieu de rencontre culturelle et sociale, tout en respectant sa vocation liturgique. « L’église doit redevenir un lieu central pour la communauté, un espace de rencontre au-delà de la liturgie », ajoute t-il. Un calendrier officiel sera dévoilé en janvier prochain.

Avec une programmation ambitieuse et un engagement fort de la part des citoyens, l’église Saint-Antoine-de-Padoue continue de se positionner comme un acteur incontournable de la vie culturelle et communautaire de Louiseville, tout en honorant ses racines patrimoniales et spirituelles.

Une mission de conservation et de transmission

Pour Richard Brown, l’église Saint-Antoine-de-Padoue est bien plus qu’un lieu de culte: « C’est un symbole identitaire et patrimonial. Il est essentiel de le garder vivant pour les générations futures. »

En conclusion, les initiatives de 2024 ont permis non seulement de collecter des fonds pour la restauration de l’église, mais aussi de renforcer son rôle comme lieu central de rassemblement pour la communauté de Louiseville. Une dynamique prometteuse pour célébrer dignement son centenaire en 2026.