Des installations pour améliorer la couverture cellulaire dans Maskinongé

RÉSEAU. Quatre sites cellulaires seront installés, dans le territoire de la MRC de Maskinongé, pour améliorer la couverture réseau dans la région. Grâce à ces nouvelles infrastructures, la connectivité cellulaire sera améliorée, renforçant ainsi la sécurité des résidents de la MRC et contribuant à la vitalité économique et sociale de la région.
Ces installations font partie de la deuxième phase du projet d’extension de la couverture cellulaire, prévu dans le budget gouvernemental 2024-2025. En effet, Simon Allaire, le député de Maskinongé, a annoncé, mercredi matin, cette nouvelle figurant dans ses promesses électorales en 2022.
“Certes, je voulais régler ce point en 2024, mais ça nous permet de bien commencer cette année. En fait, c’était un délai qui était normal parce qu’il fallait d’abord analyser la couverture cellulaire sur l’ensemble du Québec. Donc, on attendait ce résultat-là avant de passer à l’autre étape. Et là, on était rendus à concrétiser justement la desserte cellulaire sur les zones qui avaient été identifiées comme défaillantes”, précise M. Allaire.
Les deux municipalités de Saint-Édouard-de-Maskinongé et de Saint-Mathieu-du-Parc bénéficieront chacune d’une nouvelle tour, tandis que le territoire de Saint-Alexis-des-Monts en comptera deux.
Le député de Maskinongé ajoute que les élus municipaux de la région ont manifesté leur intérêt d’accueillir ces installations, car ils sont conscients de l’importance cruciale des premiers instants qui suivent les incidents et les catastrophes naturelles qui touchent leur territoire de plus en plus.
“Bien que cette responsabilité relève principalement du gouvernement fédéral, notre gouvernement a choisi d’agir, et j’en suis très fier. Comme gouvernement, on s’est engagé pour l’ensemble de la Mauricie/Centre-du-Québec à hauteur de 22,6 millions de dollars”, mentionne-t-il.
De son côté, Johanne Champagne, la mairesse de Saint-Édouard-de-Maskinongé, rappelle que la première étape de ce projet a commencé, il y a plus de dix ans, par des discussions avec l’entreprise de télécommunication Sogetel et avec le député provincial.
“Comme on est une petite municipalité, on ne sait pas exactement si la tour va rayonner sur tout le territoire ou une partie. Nous n’avons rien à dépenser, sauf notre collaboration comme prêt de salles pour des assemblées publiques ou des choses comme ça”, tient à souligner Mme Champagne.
Quant à Richard Biron, vice-président développement d’entreprise de Sogetel, il révèle que les tours seront positionnées de manière optimale pour couvrir le plus possible de citoyens et le plus possible de routes majeures.
“Est-ce que ça va couvrir absolument tous les citoyens? C’est possible que non. Il y a toujours des rangs plus éloignés, avec des maisons plus isolées. Mais je pense que l’aspect positif de l’annonce d’aujourd’hui, c’est qu’on va vraiment avoir une couverture grandement améliorée qui va couvrir le plus possible de gens”, estime-t-il.
M. Biron explique que le gouvernement provincial a fait une analyse à la grandeur de la province et il a sélectionné des endroits où il y avait vraiment un désert de couverture cellulaire.
“On a choisi parmi ces endroits-là des régions où on pensait que l’implantation d’une tour pouvait être optimale. C’est comme ça qu’on a procédé. Quant aux coûts, ils dépendront beaucoup du type de tour et de l’endroit spécifique où elle va être installée”, selon Richard Biron.
“Les coûts sont entièrement assumés par le gouvernement. Cependant, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une fois la construction effectuée, il y a beaucoup de coûts d’opération pour ces tours. Donc, au fil des ans, nous allons assumer une portion de ces coûts”, ajoute-t-il.
Les emplacements exacts de ces tours ne sont pas encore connus, Sogetel continue à travailler sur l’acquisition des sites avec l’achat des terrains pour déployer ces tours.
En moyenne, les estimations indiquent que chaque tour coûterait entre 1,5 et 1,7 M$. Le gouvernement prévoit l’achèvement des travaux d’ici le 31 décembre 2026 dans les zones où le signal est inexistant ou de mauvaise qualité.
Ce projet prévoit le déploiement des infrastructures nécessaires sur 118 nouveaux emplacements à travers le Québec, incluant les quatre à Maskinongé, avec une enveloppe budgétaire de 170 M$. Ces nouveaux chantiers s’ajoutent aux 84 sites prévus dans la première phase dont la construction est déjà avancée.