Rosaire Lacombe est déclaré coupable

Âgé de 75 ans, Rosaire Lacombe devra se tenir loin de la députée Ruth-Ellen Brosseau et de ses adjointes pour les trois prochaines années puisqu’il a été déclaré coupable de menaces de mort et de harcèlement.

L’individu de Sainte-Angèle-de-Prémont a visité plusieurs fois par semaine le bureau de circonscription du NPD et suivi les adjointes de même que Ruth-Ellen Brosseau dans les évènements où les représentantes du NPD allaient. Monsieur Lacombe passait des commentaires sur leur apparence physique, sur leurs seins et il a surveillé les allées et venues de l’équipe.

Le 18 mai dernier, après deux ans de dérangement, les adjointes ont décidé que c’était assez. Une plainte avait alors été portée à la Sûreté du Québec par Chantal Champagne, adjointe en circonscription aux relations communautaires. Cette dernière aurait reçu une lettre de menaces de mort de Rosaire Lacombe lui indiquant qu’il devait être respecté puisqu’il est un homme hautement impliqué en politique. Selon lui, il aurait été sous l’effet de «peanuts» et de cannabis lorsqu’il a écrit cette lettre, ne sachant pas ce qu’il écrivait. De plus, l’individu serait entré dans la salle de bain des femmes au restaurant la Porte de la Mauricie afin de pouvoir embrasser la députée.

Le juge a tranché et n’a pas cru la version de l’homme. Rosaire Lacombe devra payer des amendes de près de 1000$, respecter une probation de trois ans avec suivi et suivre les recommandations de son agent de probation en lien avec son problème de gestion de colère. Il ne pourra communiquer avec les adjointes de Ruth-Ellen Brosseau et la députée elle-même. Un rayon de trois mètres devra être respecté, il ne pourra se rendre à aucune réunion où se retrouvent ces dames et ne pourra visiter le bureau de circonscription de madame Brosseau.

Par voie de communiqué, Ruth-Ellen Brosseau convient que son équipe ne peut supporter ce genre de comportement.

«Mon bureau est ouvert à tous les citoyens en tout temps, mais nous ne pouvons tolérer les menaces ou le harcèlement. Nous sommes satisfaits de la décision du juge et nous espérons que Rosaire Lacombe aille chercher l’aide dont il a besoin.»