La Brassette L’Ami fermée temporairement

LOUISEVILLE. La Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) a suspendu pour dix jours le permis de bar de la Brassette L’Ami de Louiseville et a du même coup ordonné la mise sous scellé des boissons alcoolisées se trouvant dans l’établissement durant cette période.

Ce mandat a été exécuté par les policiers de la Sûreté du Québec le 18 novembre dernier. La Brassette L’Ami ne pourra plus offrir de boissons alcoolisées, ni exploiter les appareils de loterie vidéo  jusqu’au 28 novembre prochain.

La décision de la RACJ a été prononcée au cours des dernières semaines et repose sur divers faits allégués depuis 2013.

Parmi ces faits, on note que les policiers ont trouvé à quatre reprises la présence de résidus de poudre blanche dans les toilettes de l’établissement. Entre septembre 2013 et janvier 2015, la SQ a dû intervenir à au moins 10 reprises pour des actes de violence impliquant notamment des personnes en état d’ébriété avancé. Puis, le 17 août 2015 pour une bagarre impliquant une dizaine de personnes intoxiquées.

Le jugement fait également état de la présence de clients à l’intérieur de l’établissement ou sur la terrasse en dehors des heures autorisées par le permis, et ce, à deux reprises. L’établissement aurait aussi procédé à de la publicité incitant à la consommation non responsable sur sa page Facebook.
Enfin, le 18 octobre 2014, les policiers ont saisi dans l’établissement trois boissons alcooliques contenant des insectes.

«Ce sont des éléments qui nous sont reprochés sur une période de plusieurs années, précise Sylvain Lamy, responsable de l’établissement. La Brassette L’Ami a toujours collaboré avec les policiers et la RACJ. Il faut mentionner que dans un établissement comme le nôtre, nous n’avons pas le contrôle sur tout. On doit se plier au jugement. Depuis les faits reprochés, nous faisons tout en notre possible pour que ces situations ne se représentent plus.»

Les responsables de l’établissement ont indiqué au tribunal avoir amorcé un changement dans la vocation de l’établissement. La restauration occupe une place plus importante que la discothèque.

Depuis les faits reprochés, la Sûreté du Québec admet une amélioration de la situation dans l’établissement et s’est dite satisfaite des engagements du propriétaire.