Un nouveau festival à Saint-Élie-de-Caxton
MUSIQUE. Il y aura de l’action à Saint-Élie-de-Caxton, en juillet 2021. L’Auguste Théâtre, producteur du populaire festival montréalais Noël dans le Parc, s’associe à Jeannot Bournival pour organiser un festival de musique, a appris l’Écho de Maskinongé.
Ce festival, dont le nom n’est pas encore dévoilé, sera présenté dans le cadre du traditionnel Noël des campeurs au Camping Bivouak, situé sur la route des Lacs. Deux caxtonniens sont à la tête de ce projet, soit Alain Gingras-Guimond qui occupe les fonctions de directeur général et artistique de l’Auguste Théâtre et Jeannot Bournival, connu comme artiste, compositeur, réalisateur, arrangeur et propriétaire du studio Pantouf. «C’est drôle parce que c’est une idée que nous avions déjà eue chacun à notre façon, en parallèle. Ce projet-là traînait dans notre tête. J’ai toujours eu l’envie de gosser sur un festival et toujours souhaité qu’il y aille un festival de musique à Saint-Élie. Ce qui est difficile quand tu es un artiste et d’avoir cette idée-là, c’est de l’entretenir et de la mener à terme. Tout d’un coup, il y a une équipe qui débarque et qui décide de s’investir dans le projet. C’est le fun en tabarouette!», lance Jeannot Bournival, l’un des instigateurs.
En plus d’offrir son expertise dans l’événementiel, l’Auguste Théâtre accepte de prêter ses équipements et ses décors. «Monter un festival, quand tu pars de rien, c’est difficile! On a la chance d’avoir les équipements, la structure et l’équipe pour réaliser le projet. Ça facilite déjà les choses dans l’organisation», signale-t-il.
Des milliers de personnes attendues
Les organisateurs promettent une programmation étoffée et diversifiée. Plus d’une quinzaine de spectacles d’artistes locaux et de renom seront proposés au public sur trois jours. Des activités familiales, de l’animation et des amuseurs publics seront aussi de la fête. «C’est très particulier ce qui va avoir à Saint-Élie. On va avoir notre propre signature. C’est un festival de musique folk qu’on vient attacher au Noël des campeurs. C’est un événement familial qui s’adresse au grand public. On serait heureux d’accueillir entre 5 000 et 10 000 personnes pour la première édition», mentionne Alain Gingras-Guimond.
Le budget d’opération du festival sera de l’ordre de 250 000 $. Des démarches de sollicitation avec différents partenaires et commanditaires ont déjà été entreprises. «La réponse est bonne. Plus on avance, plus il y a de l’intérêt pour notre événement. Tous les gens rencontrés sont super emballés. On veut que la région soit présente et qu’elle soit représentée. En même temps, on veut quelque chose de fort», rapporte M. Bournival.
«Ce serait plaisant que le village complet embarque, que les citoyens décorent leur maison pendant toute la durée de l’événement et que les gens de partout à travers le Québec viennent voir comment on célèbre le Noël des campeurs à Saint-Élie-de-Caxton», renchérit M. Gingras-Guimond.
Des passeports et des billets journaliers seront mis en vente pour assister aux différents spectacles.
Le conseil municipal en faveur
La Municipalité de Saint-Élie-de-Caxton a donné son appui au projet, en août dernier. Celle-ci agira à titre de présentateur officiel de l’événement. «On accueille ça très favorablement. Ça s’inscrit dans notre vision et dans les orientations de notre politique culturelle. À Saint-Élie, on doit diversifier l’offre de nos produits culturels, notamment à des fins touristiques. On veut créer une espèce d’effervescence culturelle. Ce nouvel événement va contribuer à ça, en plus de générer d’importantes retombées économiques pour la région», indique le maire, Robert Gauthier.
Saint-Élie tatouée sur le coeur
La culture est au cœur de l’âme et de l’identité des gens qui habitent à Saint-Élie-de-Caxton. Bien au fait des tensions dans son village, Jeannot Bournival entend continuer de s’impliquer dans son milieu, notamment pour redorer l’image de sa municipalité. «C’est pour les bonnes raisons qu’on organise ça. Il faut parler en bien de Saint-Élie. C’est vrai qu’il y a des choses ou des décisions qui sont questionnables, mais autour de ça, Saint-Élie ne va pas mal», rappelle-t-il.
«J’étais très impliqué dans le tourisme avant et je veux continuer à l’être, mais autrement. Je ne peux pas juste habiter un village comme le mien. Ce serait difficile pour moi de ne plus m’impliquer. Je devais juste trouver comment j’attacherais mon implication pour servir le village. Et là, il y a une association possible pour créer un festival de musique. On va essayer d’apporter de la musique, des gens et de beaux moments à Saint-Élie. Ce sera une belle fin de semaine, quelque chose d’agréable…», promet Jeannot Bournival.