Saint-Alexis tatoué sur le cœur

SAINT-ALEXIS-DES-MONTS. Depuis 2012, Alain Lemay est impliqué au sein du comité organisateur du Festival de la truite mouchetée de Saint-Alexis-des-Monts. Mais son amour pour le Festival et ce coin de pays enchanteur ne date pas d’hier. L’Écho de Maskinongé vous propose de découvrir celui qui est désormais à la barre de cet événement couru en Mauricie.

Natif de Saint-Alexis, Alain Lemay a toujours participé de près ou de loin au Festival. «De plus loin que je me souvienne, j’ai toujours suivi le Festival de la truite mouchetée, raconte-t-il. J’ai travaillé à l’extérieur pendant 34 ans, mais j’ai toujours eu une maison ici comme chalet, alors je revenais pendant le Festival de la truite mouchetée. On venait passer nos étés ici avec la famille et j’allais faire du bénévolat pour le Festival.»

«J’ai toujours cru que si tu habites à Saint-Alexis-des-Monts, tu dois avoir ton passeport pour le Festival. Peut-être que les gens ne sont pas conscients de tous les bénéfices que ça engendre, mais ça fait vivre l’économie locale, et donc bien des gens qu’on connait», soutient M. Lemay.

Maintenant à la retraite, ce dernier se consacre presque entièrement à l’organisation de l’événement qui exige des centaines d’heures de travail.

«Ça demande de l’engagement… beaucoup d’engagement, admet-il. Tu y penses tout le temps. Dès que le Festival est terminé, le lendemain, on pense déjà à la prochaine année. C’est quelque chose qui vaut la peine d’être vécu. Tu apprends à te connaître toi, mais aussi les autres. C’est très enrichissant sur le plan des relations personnelles.»

Un merci en guise de salaire

Lui qui ne compte pas son temps se plait à dire que son salaire, c’est le sourire des gens. «Notre paye, à moi et à toute l’équipe de l’organisation, ce sont les mercis et les félicitations qu’on reçoit. Quand les gens ont du plaisir et qu’ils apprécient ce qu’on fait pour eux, on sait qu’on a réussi.»

M. Lemay ignore pendant combien d’années il restera à la barre du Festival. «Je suis à ma retraite et j’ai beaucoup de projets en tête, alors c’est certain, qu’un jour, je vais tourner la page. Mais, chose certaine, je serai toujours bénévole et j’aurai toujours mon passeport», conclut-il.