Marie-Ève Plante atteint l’inaccessible étoile

La voix, le violon et le piano de Marie-Ève Plante la transporteront à Sept-Îles pour le prochain Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle du 24 au 27 mai 2012. L’artiste qui fera rayonner l’Escale sur la scène provinciale a triomphé lors de la finale régionale présentée au Centre des Arts de Shawinigan le mercredi 4 avril dernier.

C’est son interprétation de La Quête de Jacques Brel qui a permis à Marie-Ève d’atteindre une étoile demeurée jusqu’ici inaccessible à l’école secondaire louisevilloise. Au départ, l’artiste multidisciplinaire voulait uniquement chanter l‘oeuvre maîtresse de Brel. De fil en aiguille, elle a ajouté une portion au piano, puis une autre au violon. Au final, sa maîtrise des trois arts a conquis le jury qui l’a couronnée lauréate dans la catégorie interprétation.

Pour la première fois impliqué dans la conception de la finale locale de Secondaire en spectacle, le coloré Serge Baril, notamment enseignant en art dramatique, avait la tâche d’accompagner Marie-Ève à la finale régionale. Plusieurs membres de l’école attendaient les résultats avec impatience.

«Le matin que la nouvelle est tombée, Lise a steppé! On dansait la danse de Saint-Guy ensemble», se souvient M. Baril.

Lise Bellemare est l’enseignante de musique qui a encadré le talent de Marie-Ève Plante.

Fort d’un budget décuplé, Mme Bellemare a bénéficié de plus d’heures de pratique pour peaufiner la prestation de sa protégée, comparativement aux années précédentes.

«C’est plaisant de travailler avec une élève comme ça, parce qu’elle comprend où on veut en venir avec les petits trucs qu’on veut lui donner. C’est très motivant, parce qu’on voit tout de suite le résultat», signifie Mme Bellemare.

L’élève de quatrième année du secondaire a bien voulu expliquer pourquoi elle a arrêté son choix sur une pièce classique du répertoire francophone.

«J’aime l’idée qui réside dans cette chanson-là, affirme-t-elle. La quête, c’est l’étoile qui semble inaccessible, impossible à avoir, mais dans le fond, quand tu pousses un peu, bien tu es capable d’aller la chercher. Puis, je pense que j‘ai bien réussi mon objectif!»