L’incroyable recherche de diamants perdus
MASKINONGÉ. Danièle Miny, une auteure de Maskinongé, a récemment fait paraître les deux premiers tomes d’une trilogie intitulée Les diamants du berger.
Dans le premier tome Un cadeau empoisonné, Hubert, un travailleur humanitaire au Lesotho, s’apprête à revenir au Canada pour quelques semaines afin de renouveler ses énergies auprès de sa famille et d’amis. Tout juste avant de prendre sa valise, il trouve une lettre à son nom sur la table de la maison qu’il partage avec d’autres collègues. Mais pour quelle raison un collègue lui a-t-il donné une petite boîte presque scellée contenant des diamants?
« Il se demande quoi faire avec les diamants pour les faire sortir du pays. Il les met alors dans des petites pilules et les transfère ensuite dans un petit pot de bonbons qu’il achète lors d’un transfert à l’aéroport à Paris. Mais dans l’avion entre Paris et le Canada, il est si stressé qu’il fait une crise cardiaque. Il est alors transporté à Montréal », raconte l’auteure.
Dans l’avion, Malia, une mécène qui voyage beaucoup, trouve le sac d’Hubert qui est resté derrière, ignorant ce qu’il contient. Elle le prend, mais ne trouve pas à qui appartient le sac à sa sortie de l’avion.
Dès lors, l’incroyable recherche des « bonbons perdus » d’Hubert commence.
Celle qui a été journaliste pendant une trentaine d’années pour une revue internationale s’est inspirée du Lesotho qu’elle a déjà visité et où elle avait entendu une histoire en lien avec des diamants.
« Un soir, je me suis installée et les personnages sont venus naturellement. Ils se sont imposés à moi. Comme journaliste, on rapporte des faits. Ce sont des gens qui nous donnent les informations. Le fait de créer de la fiction et d’avoir la liberté d’inventer, c’est un peu libérateur. Malia, c’est un peu moi, confie Danièle Miny. Je me suis laissé surprendre par les personnages et vers où ils m’entraînaient dans l’histoire jusqu’à la fin. D’ailleurs, la fin est incroyable! Quand je l’ai écrite, je me suis dit que personne ne me croirait. »
Ce projet en autoédition l’a occupée pendant près d’un an et demi.
Dans la suite, intitulée Qui a volé l’âme du peintre?, on retrouve Malia, toujours secouée par les événements du premier tome, qui s’accorde un repos mérité avant de reprendre ses valises pour l’Afrique du Sud. Quant à Hubert, sa réalité a pris un tournant inattendu en regagnant le Lesotho sans prévenir sa famille. De nouveaux personnages pataugeant dans des situations obscures et confuses se greffent également à l’intrigue.
On peut se procurer les deux premiers tomes de la trilogie sur le site Web de la librairie Poirier, au Bois-Café à Saint-Paulin, ainsi que par courriel auprès de l’auteure à danieleminy@gmail.com.
