La Société canadienne de l’aquarelle accueille André Buist

C’est avec un mélange de fierté et d’humilité que l’aquarelliste André Buist, de Yamachiche, a annoncé qu’il venait officiellement d’être reçu membre de la très sélecte Société canadienne de l’aquarelle (SCA), le 9 mars dernier.

«Pour devenir membre, il faut présenter cinq peintures représentatives de notre travail, relate-t-il. Celles-ci sont ensuite évaluées, sur la base de nombreux critères techniques (couleurs, composition, impact visuel, originalité…), par l’ensemble des membres actuels et actifs de la Société. C’est précisément ce dernier aspect qui rend cet honneur si spécial à mes yeux : mon travail a vraiment été reconnu par les plus émerités de mes pairs, et ce, à travers tout le Canada.»

Pour maximiser ses chances de devenir membre, le candidat doit par ailleurs mousser sa candidature en spécifiant, entre autres, le niveau de reconnaissance atteint dans son milieu. Or, ce niveau ne cesse d’augmenter pour André Buist qui, depuis quelques années déjà, multiplie les expositions individuelles et collectives, les symposiums et les salons divers.

«D’ailleurs, ma participation aux trois dernières éditions du Salon de l’aquarelle – cet événement d’envergure organisé annuellement par la SCA – a probablement contribué à soutenir ma candidature. D’autant plus que l’an dernier, j’y avais remporté le prestigieux prix Jean-Paul Ladouceur, remis annuellement au coup de coeur du jury, pour mon aquarelle «Duel de ruelle», mettant en perspective des enfants jouant au hockey dans la rue.»

Pour l’instant, la sélection d’André Buist au sein de la SCA est évidemment trop fraîche pour qu’il se risque à en prédire les retombées potentielles. Mais de toute façon, cet artiste – qui s’inspire autant des scènes de vie courante que des fleurs, des animaux ou des personnages connus – ne s’en formalise guère : pour lui, être ainsi reconnu par des gens dont il admire lui-même grandement la qualité du travail est déjà hors de prix en soi…