Et de trois pour Fred Pellerin!

CINÉMA. Après Babine et Ésimésac, ce sera au tour de l’Arracheuse de temps de percer le grand écran. Le conte de Fred Pellerin sera adapté au cinéma par la boîte Attractions Images.

Toujours campée dans le village natal du conteur, l’histoire transporte cette fois le public auprès de la vieille Bernadette. On dit que la grand-mère Bernadette «marche sur le soir de sa vie et sera confrontée aux questions de son petit-fils de 11 ans».

«L’Arracheuse de temps est un de mes contes les plus rodés. Les fils se croisent de toutes sortes et c’est une histoire très forte. Il y a plusieurs étages à l’histoire, ce qui fait qu’on peut aller dans la distorsion, le délire que permet une narration», explique le conteur.

Toujours en confection, ce film à voir le jour en est un plus sombre qui aborde l’un des grands sujets de la vie, le départ d’un être humain. Si le rôle central de la grand-mère est Bernadette, qui est le jeune garçon? «Ce pourrait être un petit Fred, pourquoi pas!»

«Pour l’instant, j’ai l’histoire, mon squelette, avec un 60 à 70 pages d’écriture. Ensuite, on va me demander de retoucher le tout, de l’adapter aux acteurs», poursuit-il.

À cet effet, ni la réalisation ni la distribution ne sont arrêtées pour le moment. «Maintenant que l’annonce est faite, ils vont me rentrer dedans pour que j’avance dans le processus, puis il y aura les demandes de subventions et tout», mentionne le conteur. Le coup d’envoi du projet est donné.

Plusieurs projets sur la table

Parallèlement à ce projet, Pellerin est impliqué dans l’adaptation du roman de Félix Leclerc Pieds nus dans l’aube par son fils, Francis Leclerc. Écrit à quatre mains, le scénario devrait être tourné cet été en compagnie des comédiens Claude Legault, Roy Dupuis et Fannie Malette.

Ensuite, le 14 juillet sera l’occasion de voir le Caxtonien transporter sa poésie sur la scène Bell du Festival d’été de Québec. Il y proposera une formule revisitée de sa dernière tournée Plus tard qu’on pense, spécialement pour le festival. «On conserve des éléments, on ajoute des trucs nouveaux, puis on en enlève. On grossit certaines portions et on les arrange pour que ça tienne sur une scène et un public de cette ampleur-là», précise-t-il.