Un Nicaraguayen en mission touristique à Saint-Élie-de-Caxton

TOURISME CULTUREL. Saint-Élie-de-Caxton a accueilli ces dernières semaines le Nicaraguayen Franklín Torres qui était en mission touristique au Québec. Après deux mois passés à la découverte de la Belle province, il rentre à la maison avec un peu de Saint-Élie-de-Caxton dans ses bagages.

Au Québec depuis le 23 mars, M. Torres s’est intégré au quotidien des propriétaires du Rond-Coin. Lui qui représente l’organisation d’écotourisme communautaire Puesta del Sol au Nicaragua n’a pas choisi cette destination au hasard. C’est que Saint-Élie-de-Caxton expérimente depuis quelques années l’avenue du tourisme culturel, un point qu’ont en commun la municipalité et l’organisation nicaraguayenne située sur l’île d’Ometepe.

«Je suis venu au Québec par l’entremise du programme Québec sans frontière et avec l’aide du Comité de solidarité de Trois-Rivières, raconte M. Torres. Comme Saint-Élie est une municipalité qui veut se développer beaucoup par le côté touristique et culturel, j’avais envie de découvrir la façon de faire des gens d’ici.»

«On accueille beaucoup de Québécois chaque année et ce séjour va nous permettre de s’adapter à la clientèle québécoise qui nous rend visite, poursuit ce dernier. Ça va aussi faciliter la communication et l’apprentissage interculturel.»

En plus de donner un coup de pouce aux propriétaires du Rond-Coin, Franklín Torres a également profité de l’occasion pour parfaire son français en suivant des cours de francisation à Louiseville.

Coup de cœur pour les Caxtoniens

Alors que son séjour en terre caxtonienne tire à sa fin, le Nicaraguayen d’origine se souviendra de l’accueil chaleureux que lui ont réservé les citoyens de Saint-Élie.

«Ce que j’ai le plus aimé ici, ce sont les personnes chaleureuses et accueillantes, dit-il en souriant. Malgré la barrière de la langue, ils ont fait beaucoup d’efforts pour communiquer avec moi.»

Outre ces rencontres, ce qui l’aura le plus marqué du Québec, c’est les efforts déployés en matière d’environnement.

«Le système de gestion des déchets et de recyclage, c’est quelque chose qui n’existe pas au Nicaragua. Dans le plan de la Puesta del Sol, c’est un de nos objectifs que d’inculquer aux enfants une conscience environnementale. J’ai trouvé ça ici et c’est quelque chose que j’aimerais bien ramener là-bas», conclut M. Torres.

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À propos de la Puesta del Sol

L’Association Puesta del Sol a vu le jour en 2004 et regroupe en coopérative 18 familles de la communauté de La Paloma, sur l’île d’Ometepe au Nicaragua. L’objectif de la coopérative est d’offrir des services touristiques sous la forme de l’écotourisme communautaire.

Il s’agit d’une source de revenus alternative pour ces familles, car l’agriculture est le principal secteur d’activités sur l’île. L’organisation dégage aussi des fonds pour les familles moins fortunées et les personnes malades.