Toute la semaine pour récupérer les hydrocarbures
Au moment d’écrire ces lignes, mercredi midi, le ministère de l’Environnement du Québec de la Mauricie et du Centre-du-Québec prévoyait passer toute la semaine sur les lieux du déversement de 20 000 litres d’hydrocarbures dans le lac Saint-Pierre, à la hauteur d’Yamachiche, lundi soir (11 décembre) à la hauteur d’Yamachiche
M. Réjean Lapointe, coordonnateur des urgences au ministère, a laissé savoir à L’ÉCHO, en fin d’avant-midi de ce mercredi (13 décembre) que les équipes chargées liquéfier et de pomper le bunker seront à l’œuvre toute la semaine pour la phase de récupération des hydrocarbures, après quoi il faudra analyser la situation et voir à récupérer les sédiments qui se seront déposés en bordure du lac, dans une baie.
Équipement additionnel
Quand L’ÉCHO s’est rendu sur les lieux, mardi, un équipement s’apprêtait à chauffer le bunker pour rendre l’opération de pompage plus facile. Cette méthode s’est avérée très efficace de laisser savoir M. Lapointe.
À un point tel que mercredi en matinée, on a triplé la capacité de chauffer le bunker, rendant du fait même la récupération des hydrocarbures plus rapide. « Cette méthode de chauffage est tellement efficace que le bunker qui est pompé et transporté à Montréal arrive encore chaud à destination », de laisser savoir M. Lapointe.
On s’affairait donc à casser la glace, pomper le bunker été nettoyer la matière en flottaison.
L’efficacité du système rend plus facile l’opération pompage qui se faite alors que le niveau de l’eau du lac Saint-Pierre est passablement haut, de laisser savoir M. Lapointe.
Les travaux de pompage sont exécutés par la compagnie Veolia qui paie pour cette opération. Elle était impliquée directement dans le déversement qui a résulté d’une collision survenue en fin d’après-midi le 11 décembre.
M. Lapointe mentionnait que le ministère de l’Environnement du Québec et celui du Canada travaillent en étroite collaboration dans ce dossier.
Il mentionnait ne pas craindre que les hydrocarbures se répandent dans le lac Saint-Pierre.
Le périmètre où sont effectués les travaux a été cerné et les travaux allaient bon train lorsque L’ÉCHO s’est rendu sur les lieux. Les opérations ont cours du matin jusqu’à ce que la clarté permette de travailler efficacement.
Bref, il faut s’attendre de voir de l’action dans ce secteur de l’autoroute 40 qui a été réduit une voie de circulation sur une distance de quelques centaines de mètres toute la semaine durant et peut-être en début de la semaine prochaine alors qu’on pourrait s’attaquer à la récupération des sédiments.
Mentionnons en terminant que la pluie de mercredi ne représentait nullement une embûche à l’exécution des travaux, a fait savoir M. Lapointe.