Pourquoi choisir de quitter la ville pour la campagne?
Une résidente de St-Boniface et étudiante à la maîtrise en études québécoises à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Marie-Christine Lance, s’intéresse aux migrations de la ville vers la campagne des gens qui s’y installent de façon permanente.
Elle planche sur une étude qui prendra plusieurs mois de travail au cours desquels elle analysera la situation, rencontrera divers intervenants et tirera des conclusions sur le phénomène des personnes qui quittent la ville pour habiter en campagne.
«Pourquoi ont-elles fait ce choix? Quelle idée ces gens se faisaient de la campagne avant de partir? Comment envisageaient-ils leur vie en milieu rural et comment ça se passe maintenant?», énumère Marie-Christine Lance.
Selon elle, plusieurs personnes quittent la ville pour des raisons professionnelles, pour se rapprocher de leur famille ou pour suivre leur conjoint(e). Mais selon ce que donne la recherche de Mme Lance jusqu’à maintenant, les personnes concernées déménagent principalement pour une meilleure qualité de vie, un phénomène généralisé partout à travers la province.
«Avec cette étude, je veux aussi analyser ce que les gens laissent derrière eux en venant dans un milieu rural et ce qu’ils amènent avec eux dans leurs différentes sphères de vie. Dans cette optique, je veux aussi savoir de quelle façon ça va avoir un impact sur leurs besoins ou leurs attentes par rapport au milieu où ils choisissent d’aller», ajoute madame Lance.
Maskinongé sous la loupe
Cette étude vise un territoire particulier: celui de la MRC de Maskinongé, puisque la région figure parmi celles qui accueillent un nombre important de gens provenant de la ville.
Marie-Christine Lance compte étudier l’aspect qui pousse les gens à venir habiter ici dans le but éventuel d’aider et de bien accompagner les gens qui veulent s’installer chez nous pour qu’ils puissent y demeurer et contribuer au développement de la région.
Pour avoir un dossier étoffé, Mme Lance compte rencontrer des gens âgés entre 25 et 44 ans qui ont vécu le changement ville-campagne vers la MRC de Maskinongé depuis au moins un an et qui aimeraient partager leur histoire. D’ailleurs, la campagne de recrutement est lancée, les personnes intéressées à participer peuvent écrire à cette adresse: marie-christine.lance@uqtr.ca.
Rappelons qu’en mars dernier, Marie-Christine Lance avait obtenu une bourse d’études de 1000$ de la Société St-Jean Baptiste de la Mauricie pour son projet de maîtrise. Elle avait reçu cette bourse puisque son projet a une portée au niveau de la culture et du territoire mauricien.
Cette dernière aimerait beaucoup dans un futur rapproché travailler au niveau du développement durable, de la vitalité de la région et aimerait bien s’impliquer au sein de la région.