Le vertigineux mur de Barranco, au Kilimandjaro
Il est 15h, heure du Kilimandjaro. Nous venons de compléter notre cinquième journée d’ascension. Nous nous sommes levés au petit matin pour affronter le mur de Barranco. Tout un départ!
À 7h30, nous avons amorcé la grimpe. C’était loin d’être un chemin de campagne! Nous avons dû escalader une paroi presque verticale.
Le mur de Barranco est haut d’environ 150 mètres. À droite, c’est le vide. Et le chemin fait au maximum 2 mètres de largeur. Nous avons dû escalader les roches avec nos mains et nos pieds, sans pic, sans corde.
Le taux d’adrénaline était assez élevé! C’était une expérience agréable… sauf pour ceux qui ont le vertige. Pour eux, ce fut toute une épreuve! Cette aventure passée, le reste de l’ascension du Kilimandjaro sera un peu plus facile pour ceux qui souffrent de vertige.
Nous sommes présentement au camp de la vallée de Karanga, à 4000 mètres d’altitude. Notre ascension étant terminée pour la journée, nous allons nous reposer, prendre une marche dans les environs, manger et nous coucher tôt.
Jusqu’à présent, dans l’ensemble, tout se passe bien pour le groupe. Ceux qui souffraient de gastro hier sont pour la plupart guéris.
C’est très nuageux et nous n’avons pas vu souvent le soleil. Il fait froid. Au réveil, il y a du gel au sol et la température est en-deçà du point de congélation. Par contre, nous nous réchauffons dès que nous commençons à marcher, chaudement habillés comme en hiver: combines, tuques, gants…
Demain, une autre ascension nous attend. Nous mettrons environ 6 heures pour nous rendre au camp de Barafu, à 4630 mètres.
Nous y dormirons en après-midi. Puis, demain soir, vers 23h, nous nous rendrons jusqu’au sommet du Kilimandjaro, que nous atteindrons dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le grand jour approche!