<@Ti>Ghost Tour<@$p> dans les rues de Trois-Rivières

Inspirée des Ghost Tour de Québec, de Montréal ou de Salem, une visite guidée nouveau genre voit le jour au centre-ville. Que diriez-vous d’explorer les coins les plus sombres et saugrenus de Trois-Rivières, lampe de poche à la main? Voila ce que vous proposent Les Barbares Obliques, par leur Tour de peur, une épopée de 90 minutes, qui vous amène à sillonner les rues de Trois-Rivières, à la découverte des côtés les plus sordides de l’histoire de la Ville.

Pendaisons, crimes sordides, épidémies, scandales, désordres politiques et incendies sont au menu de cette ballade nocturne au cœur du centre-ville de Trois-Rivières, que propose François Poisson, des Barbares Obliques, jusqu’au 4 août prochain. Tout au long du périple, on s’attend d’ailleurs à ce que quelque chose nous tombe dessus, qu’un être étrange surgisse de l’ombre, mais détrompez-vous, rien de tout ça se produira.

François Poisson, qui organise déjà les tours de ville depuis huit ans en chaussant les souliers du jovial historien Benjamin Sulte prend maintenant une nouvelle identité, celle de Jean Milot, un bum récemment sorti de prison. «Je cherchais une autre façon originale de faire découvrir notre ville. Étant un peu voyeur, je me suis mis à la recherche de toutes les catastrophes qui se sont produites ici, car ce sont les traumatismes d’une ville qui font le moteur de son histoire. On se souvient toujours de l’histoire hors du commun.», explique François Poisson. D’ailleurs, le fanatique d’affaires sordides mentionne avoir plongé son nez dans les archives historiques pendant plus d’un mois avant de monter sa visite. «Quand tu tombes dans les livres, c’est vraiment étonnant tout ce que l’on peut découvrir et apprendre. Et on veut toujours en savoir plus.», poursuit-il.

Le Tour de peur, qui en est au stade expérimental cet été, suscite, selon l’Office de tourisme, un intérêt auprès de la population. Mardi soir seulement, pas moins de 35 personnes ont parcouru les rues de la ville, à la découverte d’une partie de notre histoire. «On se demandait si l’activité allait attirer les foules. Jusqu’à maintenant, la réponse est positive. Le mot peur, très pesant, crée toutefois une attente qui ne vient pas lors de la ballade, puisqu’il n’y a pas d’effets pyrotechniques ni de son, mais nous espérons que l’an prochain, les budgets nous le permettront.»