Des policiers à vélo dans la MRC de Maskinongé

SÉCURITÉ. La Sûreté du Québec adapte régulièrement ses façons de faire en fonction de la réalité et des besoins du milieu.

Pour assurer une plus grande présence dans les lieux publics et dans le but de se rapprocher encore davantage de la population, la direction du poste principal de la MRC de Maskinongé a récemment pris la décision de déployer des patrouilleurs à vélo sur son territoire. Ils seront présents dans les rues ainsi que dans les parcs municipaux. Même s’ils se déplacent à vélo, ils sont des policiers comme les autres et peuvent sévir.

Les patrouilleurs de la SQ interviendront autant sur les appels d’urgence que pour venir en aide aux citoyens dans différentes situations. «Ce type de patrouille n’est pas nouveau à la Sûreté du Québec sauf que ce n’était pas utilisé à Louiseville. Les policiers à vélo travailleront en duo. Ils pourraient être en mesure d’intervenir en cas d’infraction aux règlements municipaux et en matière de sécurité routière. Ils feront de la patrouille préventive et pourraient effectuer des surveillances en lien avec des délits signalés», explique la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Diverses arrestations pourraient également être effectuées par ces patrouilleurs à vélo. De plus, ceux-ci iront à la rencontre des citoyens pour leur transmettre des informations utiles et des conseils de sécurité. «Sur d’autres territoires où la patrouille à vélo est en place depuis plusieurs années, il a été constaté que le fait que les policiers soient à vélo, ça facilite la détection de certaines infractions, notamment le non-port de la ceinture de sécurité et l’utilisation du cellulaire au volant», souligne la sergente Cossette.

L’équipe, composée de deux duos de patrouilleurs à vélo, sera en fonction sur les relèves de jour et de soir, de façon aléatoire jusqu’à la fin de l’automne. Cette façon différente de patrouiller permettra une présence accrue et personnalisée dans les noyaux urbains, lors d’événements publics, en plein air et lors d’activités communautaires.

À leur première sortie, le 11 août dernier, ils ont entre autres rencontré une quinzaine de personnes, visité deux parcs et émis un constat d’infraction.