Aplanir les différences sociales dans les écoles

ÉDUCATION.  La Fondation école Yamachiche St-Léon organise une deuxième grande activité de financement, soit un spectacle intime de Guylaine Tanguay, accompagnée de son guitariste. La soirée se tiendra au Cabaret Lac St-Pierre, à la Porte de la Mauricie d’Yamachiche.

Les profits de cette soirée-bénéfice seront remis en totalité à la Fondation.

C’est Isabelle Viviers qui a amené le concept de spectacle-bénéfice à la Fondation école Yamachiche St-Léon. Marraine d’honneur pendant deux ans, elle est désormais officiellement membre du conseil d’administration. “La Fondation a toujours tenu un brunch-bénéfice au printemps, et j’ai proposé d’instaurer un spectacle-bénéfice à l’automne afin d’avoir deux activités de financement”, explique Mme Viviers.

“L’an dernier, on a eu Patrick Normand et ça a été un beau succès! On a amassé 10 000$ qui sont allés directement aux enfants”, ajoute-t-elle.

Cette année, c’est Guylaine Tanguay qui a accepté de participer à cet événement de cœur. “Les artistes que j’approche, je sais que ce sont des artistes qui sont sensibles à la cause des enfants. J’avais approché Gino Chouinard pour notre dernier brunch et je suis en train de faire les démarches pour un autre conférencier ou conférencière pour celui de juin prochain, raconte Isabelle Viviers. Quand j’approche les artistes, je leur parle de mon petit coin, des différences sociales dans les familles, et ils sont très sensibles à ça.”

“Guylaine Tanguay est extraordinaire et elle a le cœur sur la main!, lance Mme Viviers. Elle va nous interpréter des succès de son répertoire, mais aussi plusieurs reprises. Ça va être un spectacle intime durant lequel on va pouvoir chanter avec elle, car le cabaret est un endroit très convivial. La scène est proche du public!”

“Guylaine Tanguay n’est pas venue souvent dans la région, et je trouvais que c’était un beau match avec les gens d’Yamachiche, de Louiseville et de la MRC de Maskinongé”, ajoute-t-elle.

Il est possible de se procurer les billets pour le spectacle-bénéfice du 30 octobre prochain sur cabaretlacsaintpierre.com.

La mission de la Fondation école Yamachiche St-Léon

La Fondation école Yamachiche St-Léon a été créée en 2012 par un chauffeur d’autobus qui a remarqué que, rendu au mois de novembre, certains enfants ne portaient pas de vêtements extérieurs adéquats. De fil en aiguille, le rôle de la Fondation s’est élargi afin d’aider les élèves sous plusieurs facettes.

La direction des écoles Omer-Jules-Désaulniers et St-Léon ainsi que plusieurs enseignants siègent au conseil d’administration. Ce sont eux qui sont en mesure de déterminer les besoins des enfants qui fréquentent leurs établissements, comme des habits de neige et des paniers de Noël. “On débourse environ 500$ ou 600$ par panier de Noël, en plus d’une carte cadeau de 100$ d’épicerie”, révèle Mme Viviers.

Des bourses d’études sont également offertes par la Fondation. “Habituellement, les bourses d’études, ça va au mérite, mais là, non. À notre brunch l’année passée, on a donné à un garçon qui n’est peut-être pas un premier de classe, mais qui est super gentil avec ses collègues, avec ses amis, qui aide tout le monde et qui est impliqué dans tout.” Ces bourses peuvent notamment permettre aux élèves de faire l’achat d’effets scolaires.

La Fondation peut également procéder à l’aménagement de coins lecture dans les classes ou l’achat de certains équipements, par exemple un séchoir à l’école de Saint-Léon qui sert pour les mitaines et gants des enfants qui reviennent de jouer de l’extérieur. “On est également en pourparlers pour une classe extérieure!”, révèle Mme Viviers.

“Cette Fondation a été instaurée par des gens de cœur, une belle gang à Yamachiche. C’est pour ça que j’ai accepté de renouveler mon mandat”, souligne Isabelle Viviers. C’est une belle Fondation qui est en santé humaine et financière.”

“L’argent est redonné aux enfants afin d’aplanir les différences entre eux pour leur donner une chance égale dans la vie, qu’on ne sente pas de différence entre quelqu’un qui vient d’un milieu moins aisé et l’autre qui a son bel habit de neige neuf”, conclut Mme Viviers.