La cuisine bretonne à Saint-Élie-de-Caxton

RESTAURATION. C’était il y a quatre ans. Andréa et ­Robin, deux adeptes du voyage qui ont vécu à plusieurs différents endroits, ont finalement arrêté leur choix sur ­Saint-Élie-­de-Caxton pour partir leur propre restaurant. Ils sont tout de suite tombés en amour avec le village et n’ont pas eu de difficulté à trouvé un nom à leur restaurant : ­Le ­Prince Élie.

D’ailleurs, ils n’ont pas emménagé à n’importe quel endroit : leur restaurant est situé dans la bâtisse qui était, à l’origine, le magasin général du village.

En mélangeant leurs deux origines, elle venant d’Edmonton et lui, de la région de la ­Bretagne, en ­France, ils servent de la nourriture à l’image de leurs racines. Des pâtes, de la salade, du poisson, des hamburgers : le couple cuisine avec des ingrédients qui sont tout à fait propres à leur culture, pour la faire découvrir à la région.

«  ­Au départ, on avait une vision de ce qu’on voulait faire ici. On s’est rendus compte que de prendre quelque chose qui roule déjà, c’est un peu compliqué. C’est vraiment durant la pandémie qu’on a pris le temps d’évaluer nos options, de se dire que si on voulait continuer avec le resto, on allait le faire à notre manière,  » soutien ­Andréa.

La pandémie s’est de fait avérée être bénéfique pour le développement et la stabilité de ­Prince Élie. Andréa et ­Robin ont profité des mois de fermeture pour échanger différentes idées, non seulement pour le menu, mais le style et la direction dans laquelle ils voulaient orienter leur restaurant. Selon ­Andréa, une grande partie de ce qu’est le restaurant aujourd’hui est née durant cette période.

«  ­Robin a au début commencé à faire des petites saucisses maisons, toute sa charcuterie ; tranquillement, on s’est mis à faire des ardoises. Avec le temps, nos recettes se sont développées, on s’est vraiment mis à romancer nos ardoises,  » dit la propriétaire.

Des ingrédients locaux

L’objectif premier pour ­Andréa et ­Robin était de faire connaître ­Prince Élie comme un restaurant de destination dans la région, plus qu’autre chose. Mêmes s’ils veulent tous les deux mettre de l’avant leurs valeurs culturelles d’origines à travers leurs recettes, ils soutiennent l’importance pour eux de s’apprivoiser d’ingrédients locaux dans leur restaurant.

Alors que la majorité des ingrédients proviennent soit de fermes ou de producteurs locaux, comme les légumes et la viande, les propriétaires du ­Prince Élie mentionnent qu’ils font aussi leur part dans la promotion de la production locale : la saucisse, qui est sans gluten et qui est 100 % propre à ­Prince Élie.

«  C’est surtout sur la qualité qu’on mise, dit ­Andréa. C’est un atout vraiment important pour nous, et c’est la réflexion qu’on essaie d’amener dans notre restaurant.  »

La qualité des ingrédients et le soutien des producteurs locaux sont des éléments qui entraînent également un sens d’entraide et d’essence de communauté qu’Andréa veut amener, dans la région. Pour elle et son conjoint, transmettre ces valeurs à travers leur cuisine est la meilleure manière de les faire ressortir aux yeux de la communauté, et c’est leur manière d’y contribuer.