Un premier mandat réussi pour Simon Allaire

POLITIQUE . Simon Allaire s’est dit très fier de son premier mandat à titre de député de Maskinongé, dans une entrevue de fin de mandat mardi. À la suite du bilan qu’il a dressé de concert avec ses collègues de l’ensemble de la Mauricie, vendredi dernier, il s’est cette fois-ci prononcé plus directement sur les grands enjeux qui ont touché la circonscription lors des quatre dernières années, et à ce qu’il entrevoit pour l’avenir.

« J’ai appris à quel point il est important d’être proche de son milieu, » dit Simon Allaire. « De prendre le temps d’aller à la rencontre des gens. Je le dis avec beaucoup d’humilité : ça m’a apporté beaucoup, à moi, personnellement, ç’a été très valorisant d’être là pour les gens, sur le plan humain. »

« Quand j’ai d’abord été élu dans le comté, mon principal objectif était de représenter le milieu et sa dynamique économique. Il y a 450 fermes dans Maskinongé. Le secteur agricole est le ou un des plus grands secteurs économiques ici. C’est donc important pour moi de bien positionner Maskinongé à travers le Québec. Je me suis fait un devoir de faire ça, » poursuit l’élu.

Des dossiers chauds

Un des principaux projets que le député a tenu à accomplir tôt dans son mandat a été l’installation du centre agroalimentaire Agroa Desjardins, ce qui représente environ 5 millions$. Il soutient qu’il sentait réellement le besoin auprès de la communauté de recevoir ce hub, notamment pour démontrer un signe de créativité. « C’est signe que l’on veut prendre nos entreprises et les aider à développer des nouveaux produits, qu’ils soient locaux, et de les aider à les commercialiser. Je trouve cela très symbolique pour le secteur économique de la région. »

Dès son arrivée en poste, en 2018, M. Allaire s’est vu confier un des plus importants dossiers de la région de la Mauricie, qui touche particulièrement les résidents du comté, soit la Pyrrhotite. Il a réussi à mettre en place un fonds de 25,7 millions $ pour subvenir aux besoins de la Coalition d’aide pour les victimes de la Pyrrhotite, dont les conséquences sont particulièrement graves. « C’est un des dossiers dont je suis le plus fier parce que c’est moi qui en était responsable. J’ai voulu le travailler en équipe, et en toute transparence avec les gens de la coalition. Les résultats sont concrets. Et mes collègues dans tout ça m’ont grandement aidé! » soutient-il.

Comme il en était question la semaine dernière, lors du bilan collectif, il est important pour les quatre députés caquistes de la Mauricie de continuer à travailler ensemble. M. Allaire s’entend avec eux pour dire que c’est ce qui l’a aidé, en tant que nouveau député, de faire avancer les dossiers importants dans la région, et c’est à travers l’aide qu’il a reçu de Sonia Lebel, la Présidente du Conseil du Trésor, qu’il a réussi à faire aboutir ces dossiers.

« Redynamiser nos cœurs de villages »

Réussir à palier la pénurie de main d’œuvre, un besoin criant à travers le Québec et dont Maskinongé ne fait pas exception, est un enjeu auquel Simon Allaire veut s’attaquer sur plusieurs fronts. Que ce soit un défi au niveau de l’immigration, de l’intégration, de la crise du logement, le député veut pouvoir s’impliquer davantage auprès de la communauté et comprendre les différentes réalités pour subvenir à ces besoins.

« On veut que les gens viennent ici, et restent ici, pour réussir à contribuer activement à la communauté. Si on veut redynamiser nos cœurs de villages, il faut qu’il y ait une capacité d’accueil des nouveaux immigrants, à même nos villages. En même temps, ceux-ci vont pouvoir participer à l’activité économique du village, ils vont s’intégrer, vont parler français : tout ça se tient, et tout le monde en sort gagnant. »

Au cours d’un éventuel prochain mandat, s’il réussit à se faire réélire, Simon Allaire a l’intention de continuer à débattre des dossiers importants aux côtés de ses collègues dans la région de la Mauricie tout en représentant la circonscription de Maskinongé dans les meilleurs intérêts. Lors de la campagne, il a l’intention d’être à l’écoute de la population, saisir le pouls des enjeux prioritaires, pour pouvoir continuer de les défendre à Québec à la rentrée parlementaire, cet automne.