Un nouvel espace de rencontre voit le jour

MAURICIE. Prendre la relève de l’entreprise familiale représente un défi différent, dans ses subtilités, de celui d’un entrepreneur qui se lance en affaires. C’est pourquoi le Groupe La Relève en affaires, en famille vient de lancer une cellule en Mauricie. Déjà plusieurs entreprises familiales ont démontré de l’intérêt envers ce groupe, affirme Chanel Alepin, cofondatrice du Groupe La Relève en affaires, en famille. «On a identifié la Mauricie comme étant une région très dynamique en entrepreneuriat. On a vu qu’il y aurait probablement de la demande pour un regroupement comme le nôtre. Dès les premières approches, on a constaté un intérêt. Il y a plusieurs entreprises familiales dynamiques dans la région et les gens sont impliqués dans leur localité», souligne-t-elle. Le Groupe La Relève en affaires, en famille a pour objectif de réunir des entrepreneurs issus de différents secteurs et désirant prendre la relève de l’entreprise familiale pour échanger. Le groupe offre des formations et diverses conférences d’entrepreneurs ayant pris la relève de l’entreprise familiale. D’ailleurs, plus de 80% des entreprises québécoises sont des entreprises familiales. «Parfois, ce sont des enfants ou des cousins qui se mettent ensemble pour poursuivre les activités de l’entreprise. On évolue nous-mêmes en entreprise familiale. Ce sont des contextes particuliers. Souvent, quand on parle avec d’autres entrepreneurs, ils ne comprennent pas certaines subtilités de l’entreprise familiale», soutient Alexandre Raymond, cofondateur du <@Ri>Groupe La Relève en affaires, en famille<@$p>. L’une des subtilités majeures est l’instauration de son leadership au sein de l’entreprise familiale lorsqu’on est étiqueté comme «le fils de». «C’est difficile de l’expliquer à un autre entrepreneur. Pour quelqu’un de l’extérieur, il suffit d’expliquer le processus et de prendre les décisions, mais en pratique, les employés te regardent et se demandent si tu es légitime dans tes fonctions. C’est un grand défi auquel on doit faire face», précise M. Raymond. «C’est différent comme ça peut être similaire, poursuit Chanel Alepin. Un repreneur est aussi un entrepreneur. Si tu reprends l’entreprise familiale et que tu ne fais que stagner, c’est voué à l’échec. On veut toujours s’améliorer et diversifier notre offre. Il faut toujours se demander ce qu’on peut faire de mieux.» Le Groupe La Relève en affaires, en famille de la Mauricie se réunira les derniers mercredis de chaque mois, de 6h à 9h. Une programmation d’activités régionales sera mise en place. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire ou demander plus d’informations à info@groupelareleve.com.