Un été resplendissant en vue pour Herboristerie Renessence

ENVIRONNEMENT. C’est sur un très vaste terrain de ­Saint-Alexis-­des-Monts que l’herboriste ­Karine ­Lacombe pratique ce qui l’allume depuis toujours : le métier d’herboriste. Après avoir travaillé d’­arrache-pied lors des deux dernières années pour mettre son jardin au point, elle est maintenant presque prête à accueillir le public sur le site d’Herboristerie ­Renessence, à l’aube d’un été qui s’annonce très enrichissant.

Avec les 500 différentes sortes de plantes qui font vibrer son jardin, ­Karine ­Lacombe sent qu’elle a réellement quelque chose de précieux et de valorisant entre les mains, et elle le démontre par tout le soin qu’elle leur donne au quotidien.

Depuis qu’elle a commencé à bâtir le terrain, en 2013, elle rêve du jour où elle pourra commencer à accueillir des gens. Et elle peut maintenant commencer à le planifier : le jardin sera ouvert dès le début juillet, pile à temps pour le début de l’été.

Une tournée du site donne réellement l’impression de voguer dans la nature et d’en apprendre sur les différentes espèces végétales. ­Celles-ci proviennent notamment de différentes parties du monde, notamment en ­Europe, et doivent être conservées dans une serre particulière, compte tenu qu’elle ne pourraient pas survivre aux climats canadiens. Si les plantes médicinales du ­Québec pourraient être suffisantes pour en faire la collection, l’herboriste avoue avoir toujours eu un faible pour celles qui viennent d’ailleurs, et elle considère que c’en est essentiel pour compléter une collection.

«  ­Ici, dans la serre, on garde du romarin, de l’hélichryse italienne, des plantes de la méditerranée, qui ne survivent pas à nos hivers. On les garde donc en serre pour qu’elles puissent bien pousser et avoir le traitement dont elles sont habituées,  » explique ­Mme ­Lacombe.

Le but premier des plantes médicinales qu’elle conserve est de guérir les maladies. Mme ­Lacombe prend bien soin de récolter les produits des plantes, qui sont entièrement naturels et biologiques, pour en faire de la crème, du sirop, de l’onguent et des suppositoires, entre autres. Elle réussit ainsi à soigner des éruptions cutanées, des éraflures, de l’arthrite, des grippes, des cassements d’os, et même à faire des spas à ceux qui en ont besoin.

Si le terrain est toujours en construction, l’herboriste assure qu’il reste beaucoup de travail à faire, mais que le tout sera bel et bien prêt à temps pour le mois de juillet. Elle attend encore des éléments importants, tels que des panneaux pour expliquer l’historique et la signification de chacune des plantes.

En tant qu’herboriste, ­Karine ­Lacombe tente d’incarner du mieux qu’elle peut son attachement pour les nombreuses espèces végétales qui occupent son terrain. Pour elle, l’étude des plantes pour savoir de quoi elles se nourrissent et ce dont elles ont besoin pour survivre est un outil essentiel pour pouvoir les conserver, les faire pousser, et par la suite en extraire les produits biologiques. Elle connaît par cœur le comportement des différentes plantes et la manière de les traiter.

«  ­Le but du jardinier, ce n’est pas de récolter des plantes médicinales pour en faire des remèdes, mais plutôt de permettre aux plantes de s’incarner dans toute leur splendeur, de vivre dans leurs meilleurs conditions possible, de leur donner vraiment ce qu’elles ont besoin pour vivre en santé. J’essaie le plus possible d’en prendre soin comme si elles étaient mes enfants. C’est pour cela qu’elles sont aussi belles, qu’elles regorgent autant de vitalité,  » explique ­Karine ­Lacombe, mentionnant qu’elle en a aussi plusieurs dans sa maison.

Herboristerie ­Renessence compte maintenant les jours jusqu’au mois de juillet, alors que la totalité du terrain devrait être terminée et que le public sera fin prêt à être accueilli pour pouvoir admirer le résultat final.