Un caricaturiste qui s’est démarqué au fil du temps
Anthony Delatri est arrivé à Louiseville en 1930, alors qu’il avait à peine huit ans. Né en 1922 dans l’État de Pennsylvanie aux États-Unis, monsieur Delatri est un bel exemple d’un membre d’une minorité qui s’est bien intégré à son milieu, tant au niveau professionnel que social, alors qu’il refusait toutes les opportunités qui se présentaient à lui à l’époque pour rester et travailler à Louiseville, une ville qu’il chérissait.
D’abord embauché comme coloriste à l’Associated Textiles of Canada après avoir vendu ses parts dans une compagnie de sérigraphie près des années 1950, Anthony Delatri croyait que c’était le début d’une grande aventure dans sa terre d’accueil. Toutefois, ce dernier a perdu son emploi lorsque l’usine de Louiseville a fermé ses portes en 1975. À ce moment, il a décidé de faire de sa passion, la caricature, son principal gagne-pain. Ce dernier a commencé par crayonner des personnages de bandes dessinées, dessiner des portraits humoristiques de personnes qui l’entouraient et des gens de la sphère politique/publique. Chaque matin, l’artiste épluchait près de 5 journaux à la recherche d’une idée intéressante à mettre sur la table. Une fois l’idée trouvée, le plus dur du boulot était accompli.
Son talent de caricaturiste a été mis à contribution dans le quotidien régional dès les années 1967 avec une moyenne de 5 caricatures par semaine. Il est parvenu à maintenir ce rythme jusqu’à sa retraite, en 1993. En carrière, ce sont près de 8 000 caricatures qui ont été produites par monsieur Delatri.
Il a publié ses premiers essais de caricatures dans le Yank Magazine. Sa collaboration à ce journal lui a permis de se faire la main au métier, qui depuis ce temps lui tient à coeur.
C’est d’ailleurs les caricatures d’Anthony Delatri que vous pouvez voir chaque semaine dans votre Écho. L’Écho tenait à le remercier pour la touche d’humour qui paraît chaque semaine dans votre hebdo local.