Soupir de soulagement pour les victimes de la pyrrhotite

Le jugement de la Cour d’appel du Québec, rendu lundi et qui confirme la responsabilité de SNC-Lavalin dans le dossier de la pyrrhotite, constitue une bonne nouvelle pour les victimes.

En 2014, la Cour supérieure du Québec avait conclu que SNC-Lavalin devrait absorber 70 % du montant des dommages causés par la pyrrhotite. Pour leur part, Béton Laurentide et Construction Yvan Boisvert avaient été jugés responsables à 25 % et les entrepreneurs en solage à 5 %.

Hier, la Cour d’appel du Québec a donné raison aux victimes de la pyrrhotite en confirmant que SNC-Lavalin et des entrepreneurs sont responsables de ce désastre.

Le jugement de 350 pages comporte une soixantaine d’arrêts qui clarifient certains points.

SNC-Lavalin pourrait toujours demander la permission à la Cour suprême du Canada de revoir cette décision. La firme a 60 jours pour porter en appel ce jugement.

Le député de Maskinongé et responsable du dossier pyrrhotite pour le gouvernement du Québec, Simon Allaire, se dit très satisfait de la décision rendue. M. Allaire collabore étroitement avec la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite (CAVP) et considère qu’il faut tout de même se retrousser encore les manches, car il reste encore du chemin à parcourir. Plusieurs enjeux prioritaires sont toujours en évolution, dont le financement des tests de pyrrhotite restant, ce qui permettra d’avoir le portrait final de la crise. Également, des démarches sont en cours pour obtenir une lettre de garantie des gouvernements afin d’aider les victimes en zone grise à se sortir de cette impasse. «C’est vraiment un grand pas en avant aujourd’hui pour les victimes de la pyrrhotite en Mauricie. Je me suis engagé à être disponible en tout temps et à faire avancer les choses en collaboration avec la CAVP et je vais continuer mes représentations en ce sens», mentionne le député.