Saint-Élie-de-Caxton s’entend avec ses pompiers

ENTENTE. La Municipalité de Saint-Élie-de-Caxton a conclu une première «entente de travail» avec son service de sécurité incendie. La signature de l’entente a eu lieu en août en présence du maire Robert Gauthier, du conseiller Roger Sylvestre, du directeur général Benoît Gauthier et des représentants des pompiers Cédric Boulay et Dominic Demers qui ont contribué à son élaboration.

Cette entente non syndiquée considère que le métier de pompier à temps partiel est un service essentiel pour la population de Saint-Élie-de-Caxton et pour les visiteurs qui fréquentent la localité. L’équipe dirigée par le directeur Jérôme Bourassa comprend 15 personnes.

Cette convention, qui s’échelonne jusqu’au 31 décembre 2024, permet d’ajuster les conditions de travail, incluant les salaires qui n’avaient pas été mis à jour depuis plusieurs années et ainsi de rejoindre le traitement offert dans les municipalités voisines.

En vertu de cette entente, les salaires des pompiers formés seront de 20,19$ l’heure lors des interventions et de 18$ pour la prévention, les pratiques et l’entretien. Toutefois, il y aura un rattrapage sur 5 ans pour avoir un salaire unique, peu importe le type de travail, à la fin de l’entente en 2024. Ces salaires seront indexés selon l’indice des prix à la consommation (IPC) chaque année.

Aussi, depuis le 1e janvier 2017, près de 260 heures de prévention ont été enregistrées par le Service de sécurité incendie de Saint-Élie-de-Caxton. Ces heures ont été réalisées par sept pompiers, dont Cédric Boulay qui a effectué près de 80% des activités de prévention. Dans le cadre de l’entente qui vient d’être signée, la municipalité a reconnu l’importance de ce travail de prévention, notamment en faisant passer, dès maintenant, le salaire des pompiers de 13$ à 18$ l’heure pour cette tâche précise.

Par ailleurs, le conseil municipal de Saint-Élie-de-Caxton a signifié à la Municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc qu’il ne renouvellerait pas l’entente signée en septembre 2017 pour l’embauche d’une ressource partagée à raison de 16 heures par semaine au niveau de la sécurité incendie. Après analyse des besoins et sur recommandation du directeur général, la municipalité a décidé de donner un avis de trois mois pour mettre fin à cette entente particulière. Les tâches effectuées en vertu de cette entente seront réorganisées par le directeur général, Benoît Gauthier, en étroite collaboration avec le directeur du service de sécurité incendie, Jérôme Bourassa.