Saint-Édouard-de-Maskinongé se penche sur son avenir

DÉVELOPPEMENT. Consciente des défis auxquels elle fait face, Saint-Édouard-de-Maskinongé cherche à trouver des pistes de solution pour se développer, se revitaliser et se diversifier.

La fermeture définitive probable du Zoo de Saint-Édouard jumelée à celle d’autres entreprises (Excelbois, regroupement forestier, Café Édouard) lors des dernières années incite la municipalité à consulter sa population pour définir les orientations municipales.

À cet effet, le conseil municipal organisait une rencontre citoyenne à l’abri des caméras, le 18 juin dernier, non pas pour discuter du dossier du zoo, mais plutôt pour favoriser la participation de la population et entendre les idées constructives des citoyens qui permettraient d’aider au développement de la localité.

La municipalité a d’ailleurs reçu le soutien des députés locaux, d’un consultant externe et de la MRC de Maskinongé dans cette démarche.

Cette consultation a attiré près de 70 personnes. Le maire de l’endroit se dit très satisfait des échanges. «Il y a une réelle volonté du milieu de se mobiliser, d’avancer et de se développer. On voulait s’organiser pour mieux planifier notre avenir. L’idée c’était de cibler des actions à court et moyen terme et nous avons écouté les gens. On voulait que nos citoyens fassent partie de cette réflexion», explique Réal Normandin.

«Il y a eu une belle participation et un beau partage d’idées. On a parlé de nos forces et de nos faiblesses. Les pistes de solution étaient présentes. Maintenant, nous allons faire nos devoirs», poursuit-il.

Lors de cette rencontre, le maire rapporte qu’il a entre autres été question d’avoir accès à un réseau cellulaire de qualité, à Internet haute vitesse, de maintenir des services de proximité, d’améliorer les moyens de communication avec la population, du projet de préau, de piste cyclable, de celui d’une citoyenne qui souhaite installer un service de traiteur et un restaurant dans le bâtiment abritant l’ancien Café Édouard, de favoriser le développement domiciliaire, d’appuyer un promoteur privé local qui souhaite développer le secteur du chemin de la Montagne et de l’idée d’ouvrir à l’année le site Rushwood reconnu pour sa populaire course à obstacles.

Il y a plus d’un an, la petite municipalité de 700 habitants s’était dotée d’un plan stratégique de développement, mais son application tardait un peu à se faire. «On veut le mettre à jour avec notre nouvelle réalité et le déployer rapidement. Il y a de nouveaux enjeux et on doit en tenir compte. Il faut changer l’image négative qui se dégage de notre municipalité et travailler pour qu’enfin on parle de nous positivement. On souhaite attirer des résidents, des touristes, soutenir l’entrepreneuriat et offrir une offre de services attrayante et concurrentielle», confie le maire.

Réal Normandin indique que le comité de travail mis sur pied doit se réunir ces jours-ci pour déterminer les actions qui doivent être priorisées immédiatement et celles qui seront réalisées plus tard.

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