Réaliser ses créations

Couturière de métier depuis plus de 13 ans, Julie Plante a développé sa passion pour la couture et perfectionné son savoir-faire afin d’acquérir une polyvalence essentielle avant de se lancer à son propre compte en 2004.

C’est d’une façon quelque peu héréditaire et en pratiquant avec sa mère que Julie plante a eu la piqûre pour la couture. «J’ai été plongé là-dedans à 14 ans», explique celle qui allie réparation et création afin d’acquérir la polyvalence requise dans l’exercice de son métier.

Qu’il s’agisse de confectionner une robe ou de fabriquer des rideaux la couturière estime que le métier demande aujourd’hui d’être plus polyvalent que jamais.

«J’ai effectué de la couture avec ma mère, à la douzaine de la réparation en atelier, j’ai également suivi un cours de haute couture afin de me perfectionner», soutient-elle.

Faire équipe avec sa clientèle

Afin de garantir un succès encore plus important de chacune de ses créations, Julie travaille de concert avec sa clientèle afin de personnaliser chaque détail et de créer de façon unique chacune de ses confections garantissant l’exclusivité.

«Je conseille mes clients, nous démarrons avec une idée de base et ensuite : on crée. J’utilise de vieux tissus afin de créer un patron, afin de donne un bon aperçu, ensuite je fabrique le morceau avec le vrai tissu», illustre-t-elle.

Cette dernière renchérit sur une méthode bien à elle ayant pour exemple l’élaboration d’une robe de mariée : «Je mets la main sur le tissu nécessaire en allant ou en envoyant mes clients aux endroits appropriés; à l’aide d’une liste ils sont en mesure de choisir eux-mêmes et selon leur budget», explique la couturière tenant un inventaire qu’elle considère correct sans avoir à entreposer d’énormes surplus.

La satisfaction du travail bien fait

Pour les couturières fabricant des vêtements, rien n’est plus valorisant que de voir leur clientèle satisfaite de leur ouvrage et surtout de porter ses morceaux : «Récemment une jeune fille est venue essayer sa robe de bal de finissant et est repartie avec sa robe sur le dos; c’est ma récompense», soutient la caxtonienne.

Des pantalons pour Fred

En plus d’avoir habillé le lutin de bois, emblème présentée au musée de Saint-Élie-de-Caxton, la couturière est la conceptrice des fameux pantalons trois-quarts portés par Fred Pellerin lors de multiples occasions.

«Lorsqu’il est venu me voir il m’a dit qu’il voulait ça! Je fais partie du bon monde de Saint-Élie», raconte la couturière citant le conteur lors de son passage dans un programme télévisé. «D’avoir la capacité de créer, c’est magique, mais de la réaliser ça c’est spécial!», ajoute la couturière en guise de conclusion.