Quand l’union fait la force

MRC DE MASKINONGÉ.  Une belle collaboration a été mise en place les 28 et 29 mai dernier alors qu’une formation commune a été offerte à 65 animateurs qui travailleront cet été dans les camps de jour des municipalités de la MRC de Maskinongé. 

L’idée derrière ce projet était de mettre en lumière la force du nombre et rassembler les milieux en une même fin de semaine afin de permettre aux animateurs des camps de jour de partager entre eux les bonnes pratiques. On voulait aussi s’assurer que les bases de l’animation soient vues de manière unifiée sur le territoire. Présenté de façon ludique et dynamique, ce projet de formation est le fruit d’une collaboration entre plusieurs acteurs du milieu et une initiative des responsables de loisirs de la MRC de Maskinongé siégeant sur la table de la Communauté de pratique en loisirs du territoire.

Ainsi, le samedi 28 mai à Saint-Alexis-des-Monts et le lendemain à Louiseville, les jeunes animateurs ont pu ainsi suivre leur formation précamp sous les modules du programme DAFA (Diplôme d’aptitude aux fonctions d’animateur).

« Nous avons pris le temps de planifier une belle formation, adaptée à la réalité des animateurs, pour leur démontrer ce qu’ils vont vivre. Tout est sous forme de jeux, d’apprentissage par la pratique, par rapport à la pédagogie de l’enfant, explique l’une des formatrices, Josianne Aubry. On a vraiment voulu faire vivre à l’animateur ce qu’est l’animation, tout en apprenant les mesures de bases, de sécurité, l’encadrement de l’enfant, les caractéristiques du comportement, tant au niveau émotionnel, sentimental, social, par rapport aux groupes d’âges différents, dit-elle. On est bien excitées d’avoir pu mener ce projet-là. »

Jusqu’à maintenant, une soixantaine de jeunes sont inscrits à titre d’animateurs et animatrices de camps de jour et tous ont participé à la formation. Sur le territoire de la MRC de Maskinongé, 15 municipalités sur 17 offriront cet été des camps de jour qui se tiendront du 27 juin au 19 août. Cela représente la quasi-totalité des postes affichés ce printemps, alors que seules quelques municipalités en sont encore à pourvoir certains postes ouverts.

Cette formation pourrait bien être une des solutions à la pénurie de main d’œuvre croit Josianne Aubry. « Nous souhaitons l’améliorer d’année en année et refaire l’expérience l’an prochain pour voir si cela facilite la rétention et le recrutement d’animateur et en même temps, leur offrir une formation de qualité. »

« Avec la pénurie de main d’œuvre, on doit aller chercher des jeunes de plus en plus jeunes pour faire de l’animation. On ouvre les candidatures à des âges plus élargis, d’où la pertinence de les former davantage, puisqu’il y en a beaucoup qui ont 14, 15, 16 ans, pour qui c’est leur première expérience d’emploi. On ne veut vraiment pas leur passer le message qu’on les lance seuls dans cette expérience: on veut leur donner les outils pour qu’ils réussissent à le faire, dans un contexte qui est vraiment amusant », précise la formatrice.

Outre Josianne Aubry, de la municipalité de Yamachiche, les quatre autres formatrices étaient Lydia Pépin (URLS de la Mauricie), Jade Gagnon (Ville de Louiseville), Ariane Grondin (Saint-Boniface) et Émylia Thiffault (Séminaire Sainte-Marie).