Projet de mobilisation au Lac Héroux

Lac Héroux Des membres de l’Association des riverains du Lac Héroux et des Six (ARLHLS) se sont rassemblés au cours des dernières semaines pour retirer une plante aquatique autour du Lac Héroux, à Saint-Boniface. Cette plante a limité plusieurs usages du lac, ce qui a défavorisé les propriétaires riverains qui se servent du lac sur une base régulière.

Les propriétaires riverains ont démontré de plus en plus d’inquiétude face à l’envahissement fulgurant de la Brasénie de Scherber, une plante qui a formé des herbiers denses dans certaines parties du lac. Le recouvrement de cette plante est passé de 10% à 80% en l’espace d’une dizaine d’années, ce qui limite des activités telles que la baignade, la pêche et le nautisme sur le lac.

Des bénévoles débuté des séances de discussion avec la municipalité de Saint-Boniface et l’Organisme des bassins versants et des rivières du Loup et des Yamachiche (OBVRLY) afin de trouver des solutions quant à la situation. Le comité Brasénie du Lac Héroux est né de cette initiative, ce qui a permis de mettre en place une stratégie de permettant de faciliter l’accès au lac, tout en respectant son intégrité écologique. Des rencontres ont eu lieu une fois par semaine à cet effet.

« On a travaillé à mettre en place un plan d’action pour s’attarder à cette problématique, » dit Alexandre Bérubé Tellier, responsable de liaison avec les associés de lacs à l’OBVRLY. « On voulait d’abord créer un comité, qui allait s’attarder à la Brasénie de Scherber, ça a été fait. Par la suite il y avait de faire de l’acquisition de connaissance sur la Brasénie, à connaître cette plante-là, ses modes de reproduction, les conditions qui font qu’elle peut être présente à un endroit, et non un autre. »

L’opération a été entamée durant le mois de novembre 2021, et sera en cours cet hiver. M. Bérubé Tellier explique qu’il n’avait pas affaire avec une plante exotique envahissante, mais plutôt d’une plante indigène au Québec, mais avec un potentiel envahissant. Il a demandé aux bénévoles de communiqué avec le Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des bassins versants (RAPPEL), un groupe d’experts en la matière, pour apporter une réflexion sur les actions concrètes qui peuvent être prises pour remédier à la situation. Ceux-ci leur ont recommandé de procéder à de l’arrachage manuel de ces plantes-là, en commençant par la partie supérieure des plantes, sans toutefois brouiller le fond du lac, ce qui peut être néfaste pour la santé de celui-ci. M. Bérubé Tellier explique qu’il y a aussi des règlements ministériels à respecter dans cette opération, notamment celui de la faune et de l’environnement.

Le comité réfléchit en plus à des méthodes de sensibilisation quant à l’importance des plantes aquatiques en général et à des solutions aux différentes causes liées au vieillissement prématuré du lac.