Près de 400 logements de plus d’ici cinq ans

HABITATION. Près de 400 logements additionnels sont nécessaires dans la MRC de Maskinongé pour répondre aux besoins immédiats et futurs.

C’est le constat d’une étude commandée par la MRC et portant sur l’habitation sur le territoire. Menée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, l’objectif était de brosser un portrait de la situation et de déterminer des pistes de solution pour permettre aux citoyens d’avoir accès plus facilement à un logement.

Sans surprise, cette étude commandée en janvier dernier, révèle un manque criant de logements abordables sur l’ensemble du territoire. En plus d’être âgé, le parc immobilier actuel ne répond plus aux besoins exprimés dans le milieu, notamment en raison du nombre de logements insuffisants dans plusieurs municipalités du territoire.

Actuellement, ce sont 180 unités de logement supplémentaires qui sont manquantes sur l’ensemble du territoire. De plus, 213 logements additionnels seront requis afin de répondre à la demande dans la MRC de Maskinongé d’ici 2028, notamment dans les municipalités de Louiseville, Saint-Alexis-des-Monts, Saint-Étienne-des-Grès, Sainte-Ursule, Saint-Justin et Yamachiche. D’après l’étude, les logements abordables et habitations unifamiliales représentent les types d’habitation les plus en demande dans la région.

La firme Raymond Chabot Grant Thornton recommande entre autres de développer une vision régionale stratégique et concertée relative au logement, d’assurer une planification transparente des projets de construction, d’offrir à la population des logements en adéquation avec les besoins actuels et d’anticiper les besoins futurs en matière d’habitation tout en prévoyant une offre qui pourra les combler.

« L’habitation est au cœur des enjeux municipaux, notamment en ce qui a trait à l’aménagement du territoire et à la mobilité des personnes. La situation économique actuelle et les changements démographiques créent de nouveaux besoins en termes d’habitation. Des actions concrètes sont nécessaires pour soutenir les familles et entreprises de notre territoire », a souligné-Yves St-Arnaud, préfet et maire de Saint-Sévère, ajoutant que la MRC comptait travailler en collaboration avec les 17 municipalités qui la composent afin de déterminer les prochaines étapes.

Soulignons que le projet a été rendu possible grâce à une aide financière issue du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS), dans le cadre de l’Alliance pour la solidarité, en collaboration avec le Consortium en développement social de la Mauricie et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. (B.L.)