Maternelle 4 ans: 29 nouvelles classes en Mauricie

ÉDUCATION. Le gouvernement du Québec a annoncé, lors des derniers jours, l’ajout de 250 nouvelles classes de maternelle quatre ans à temps plein à travers la province pour la prochaine rentrée scolaire.

Dans la région, 18 nouvelles classes de ce niveau s’ajouteront sur le territoire de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, ce qui portera le total à 26.

«Maintenant que nous avons reçu la confirmation du ministère, nous sommes à étudier plus attentivement nos capacités d’accueil dans nos écoles avec des indices de défavorisation de 6 à 10, ainsi que les projections de la clientèle afin de bien organiser le service», indique la responsable des communications pour la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, Anne-Marie Bellerose.

11 nouvelles classes pour l’Énergie

La Commission scolaire de l’Énergie disposait déjà de cinq classes de maternelle quatre ans à temps plein. Elle obtient 11 nouvelles classes, pour un total de 16. «Au niveau des locaux et de la main-d’oeuvre, on ne pense pas que ce sera une problématique chez nous. Étant donné que ce sont des postes réguliers, on aura les enseignants qualifiés qu’il faut pour répondre aux besoins. Là où nous n’avons pas de contrôle, c’est au niveau des inscriptions. C’est toujours selon l’intérêt des parents», confie Denis Lemaire, directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie.

L’organisation réalisera une étude détaillée pour identifier les besoins selon l’indice de défavorisation déterminé par le ministère. «On est en mesure d’opérationnaliser le tout. Ce qui est important de mentionner, c’est que notre commission scolaire n’a pas la prétention de dire que les CPE n’offraient pas un bon service. Sur notre territoire, les CPE fonctionnaient très bien et ce sont de très bons collaborateurs. Notre travail, c’est de répondre à la demande du ministère», exprime M. Lemaire.

Au Québec, en tenant compte de cet ajout de service, on comptera 644 classes de maternelle quatre ans pour l’année scolaire 2019-2020. Chacune d’elle devra compter un minimum de six élèves qui vivent dans un milieu défavorisé. Le lieu de résidence des parents et leurs revenus sont des critères pris en compte dans la démarche.

En appui au personnel enseignant prévu habituellement dans les maternelles, une ressource spécialisée (un technicien en éducation spécialisée ou en service de garde) sera présente à mi-temps dans ces classes. Les établissements ne pouvant pas offrir cette disposition pourront néanmoins s’en soustraire. Ils devront alors prouver leur incapacité à réaliser l’objectif. (Avec la collaboration de Pier-Olivier Gagnon)