Maskinongé est fière de son Service des incendies

Les membres du conseil de Maskinongé et ceux du Service des incendies de la municipalité sont fiers de ce qui a été accompli au cours des derniers mois au chapitre de ce service tellement important et ce, à plusieurs niveaux.

Rencontrés il y a quelque temps, le maire Michel Clément et le directeur du Service des incendies, M. Alain Laflamme, ont exprimé leur vive satisfaction sur ce qu’est le service aujourd’hui en comparaison de ce qu’il était auparavant. « Nous avons acquis un camion-citerne de l’année 2001 avec un réservoir neuf de 3 000 gallons afin de répondre aux normes du Schéma de couverture de risques en incendies. Nous avons frappé à la porte des assurances afin les informer de notre mise aux normes. Des pompiers font de la prévention au chapitre de la sécurité dans les maisons et un préventionniste fait de la prévention allant de élevée à très élevée dans les commerces, les fermes et les industries », de dire M. Laflamme.

Le maire Clément était heureux de signaler que 20 pompiers ont été formés ou sont en formation en vue d’obtenir leur diplôme de « pompier 1 ». Avec l’implication des pompiers, on a aménagé un camion afin d’en faire une unité d’urgence. « Cela permet d’alimenter les autres municipalités en bonbonnes d’oxygène et appareils respiratoire lorsque le besoin se présente », de mentionner les deux hommes.

De plus, Maskinongé, comme Saint-Alexis-des-Monts et Saint-Boniface, possède des pinces de désincarcération. « Les pompiers sont formés pour les opérer. Les pinces sont utilisées entre 10 et 15 fois par an », de mentionner M. Laflamme, qui est directeur du Service des incendies maskinongeois depuis le 7 mars 2005.

Grosse marche

MM. Clément et Laflamme partagent la même opinion sur l’importance qu’il y a eu à faire du recrutement, à se donner de bonnes structures et à former une solide équipe. « On avait une grosse marche à monter et on l’a fait. Nos équipements et véhicules sont vérifiés et inspectés à chaque semaine. Nous possédons un bon système de communication. Nous rencontrons toutes les normes exigées par le Schéma d’aménagement », signalent les deux hommes.

Des ententes existent avec les municipalités environnantes. Louiseville, Saint-Justin, Sainte-Ursule et Saint-Barthélemy. « Ce sont des ententes automatiques qui permettent de respecter la norme 10 / 10, soit dix pompiers sur les lieux d’un incendie en 10 minutes », précise le directeur du Service des incendies de Maskinongé.

Sous la responsabilité du pompier Éric Rinfret, on a tenu l’activité « pompier d’un jour », dans le cadre de la Semaine de prévention des incendies. Les deux jeunes de Maskinongé qui ont pu vivre cette expérience tout à fait spéciale ont été Aurélie Grenier et Gabriel Dupuis.

Bref, la municipalité de Maskinongé est bien équipée en terme de véhicules incendies et le Service de pompier est bien formé afin de répondre à tout appel qui lui serait acheminé.

Si, comme le disaient MM. Clément et Laflamme, « la marche était haute », il ne fait aucun doute que toute l’équipe qui gravite autour du Service des incendies maskinongeois l’ont montée… avec grand succès !