Maski Récolte se prépare pour une quatrième saison!

AGRICULTURE. Maski Récolte relance ses activités pour l’été 2021. Lors de cette saison adaptée à la réalité COVID-19, tout sera mis en place afin que les cueilleurs, les organismes bénéficiaires et les producteurs maraîchers donateurs puissent s’impliquer de façon sécuritaire, selon les mesures exigées par la Santé publique.

«On repart la machine avec toutes les consignes qu’on avait mises en place l’an passé et on remet le reste entre les mains de mère Nature», mentionne Suzie Paquin, coordonnatrice de Maski Récolte. Mme Paquin est en effet plutôt confiante envers cette quatrième saison qui s’amorce, car l’enthousiasme semble être encore bien présent chez tout le monde.

«J’ai eu la chance de parler avec la majorité des producteurs qui nous avaient accueillis l’an passé, et tous nous attendent avec impatience. Depuis que j’ai envoyé un avis aux bénévoles-cueilleurs, ils se disent très heureux de participer encore cette année. J’entrevois encore une autre belle saison!», avoue Mme Paquin.

Maski Récolte s’est d’ailleurs fixé de nouveaux objectifs pour la saison 2021, soit de récolter encore au-delà des 13 tonnes de fruits et légumes. Pour y arriver, Suzie Paquin se lance le défi d’aller chercher, en plus des producteurs maraichers, les producteurs privés. «On veut joindre ceux qui ont des jardins, des arbres fruitiers, monsieur et madame Tout-le-Monde en fait, pour qu’on puisse récupérer toutes sortes de denrées d’ici septembre prochain», explique la coordonnatrice. En effet, pas besoin d’avoir un immense jardin pour participer à Maski Récolte. Même une cinquantaine de tomates cerise pourraient être redistribuées dans un CPE par exemple, ou être ajoutées aux distributions alimentaires.

«Ce qu’on veut, c’est qu’aucune denrée ne se perde et qu’on utilise à 100 % ce que la terre nous fournit.»

Récolter malgré la pandémie

Heureusement, la pandémie n’est pas venue freiner le succès de Maski Récolte. «Tout a augmenté l’an passé, autant le nombre de récoltes, le nombre de producteurs que le nombre de bénévoles-cueilleurs, confirme Suzie Paquin. Notre territoire a fait comme le reste de la planète, tout le monde s’est réinventé.»

Effectivement, au début de la saison dernière, les activités des organismes qui recevaient les denrées, que ce soit les camps de jour, les écoles ou les cuisines collectives de la maison de la famille, avaient étaient mises sur pause. Les camps de jour, par exemple, au lieu de leurs ateliers culinaires, ont opté pour des fiches informatives. Les jeunes repartaient donc avec leurs denrées à la maison ainsi qu’avec toutes les informations nécessaires à sa transformation. «Ça a été un tournant qui a été pris l’an passé avec les camps de jour. Pour ce qui est de la maison de la famille, elle a embarqué aussi et est devenue une distribution alimentaire», explique Mme Paquin.

Cette façon de faire reviendra cette année, tout comme les mesures sanitaires exigées par la Santé publique. L’an dernier, un coroplaste avait été installé à l’entrée des sites de cueillette, demandant la distanciation sociale, le lavage des mains, l’interdiction de partager le matériel de jardinage et de consommer sur place les denrées. Le port du masque n’était pas requis en 2020, mais sera possiblement demandé cette année. «Avec les consignes qui deviennent de plus en plus restrictives, on verra si le port du masque sera obligatoire une fois rendu sur les lieux. Si oui, on a déjà du matériel de prévu pour en fournir aux gens qui n’auraient pas leur masque.

Retour de la Responsable des récoltes

À nouveau cette année, Eloïse Chamberland sera la Responsable des récoltes. Son travail avait grandement été apprécié de tous à l’été 2020. «Elle sera de retour avec sa passion et son dynamisme pour transmettre son plaisir de la culture du partage tout au cours de cette saison.»

«Éloïse est notre ressource terrain. C’est elle qui aura le contact direct autant avec les producteurs que les organismes qui vont recevoir les denrées et les bénévoles. Elle reçoit les opportunités de récolte de denrées, fait la recherche auprès des bénévoles, avise les organismes qui voudraient en recevoir et est présente lors de la récolte et de la distribution.

Ceux qui souhaiteraient devenir bénévoles-cueilleurs, accueillir une équipe de cueilleurs pour finaliser la récolte de leurs denrées ou encore faire un don et le partager avec Maski Récolte peuvent communiquer, dès juin, avec Éloïse Chamberland au 819-995-0522 ou par courriel à info@maskirecolte.com. Il est également possible de visiter le site web de Maski Récolte au www.maskirecolte.com.