L’UQTR: plus de 695 M$ en retombées économiques
ÉTUDE. La mise à jour récente d’une étude réalisée par l’Université du Québec a révélé que l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a engendré, en 2013-2014, plus de 695 M$ de dollars en retombées économiques au Québec.
Près de la moitié des retombées générées par l’UQTR proviennent des dépenses directes de l’Université dans l’économie locale, des dépenses de subsistance des étudiants ainsi que des dépenses encourues par les personnes visitant l’établissement.
«C’est impressionnant quand on pense que chaque investissement d’un dollar rapporte neuf fois plus à l’économie provinciale. L’UQTR contribue également à l’amélioration des compétences et du capital humain, entraînant une hausse des salaires grâce à la diplomation universitaire. Cette proportion est évaluée à un autre 294 millions de dollars en retombées pour 2013-2014», lance Daniel McMahon, recteur de l’UQTR.
«De plus, on ajoute à ça les activités de recherche de l’université, souvent menées en étroite collaboration avec la communauté régionale. Elles ont aussi un impact économique majeur. On parle donc d’un autre montant de 75 millions en retombées, par la création et le transfert de nouvelles connaissances et procédés technologiques.»
Rappelons que l’Université du Québec à Trois-Rivières accueille plus de 14 500 étudiants, inscrits dans près de 275 programmes d’études. Employant quelque 1700 personnes, l’UQTR abrite une cinquantaine d’unités de recherche et opère 9 centres universitaires à travers la province, dont le campus de Drummondville.
«J’ai rencontré les élus de la région et j’espère que notre université continue d’être reconnue. On doit travailler en collaboration! J’ai dit à chacun des élus que lorsqu’une personne entre dans leur bureau avec un projet, qu’il pense à nous! Demandez-vous si on peut vous aider à le réaliser», ajoute McMahon.
Déficit de 13 millions
Pour l’UQTR, la situation est devenue intenable. La direction prévoit un déficit de 13 M$ pour l’année 2015-2016 et un montant similaire pour la prochaine année. L’institution devra présenter un plan de redressement budgétaire, amenant de nouvelles compressions, s’étalant sur quatre ans.
«On a une université en région. Opérer une université en région n’est pas comme opérer une université à Montréal ou au Québec. On espère faire prendre conscience au gouvernement que dans le réinvestissement qui va venir, avec une plus grande ampleur, qu’on tiendra compte de la particularité régionale et de l’impact significatif qu’a une université dans sa région», conclut le recteur.