Le sort réservé au bâtiment bientôt connu
Avenir de l’école Marie-Immaculée
ÉDUCATION. L’école Marie-Immaculée de Maskinongé doit passer par le processus d’aliénation avant que la Commission scolaire du Chemin-du-Roy puisse, en collaboration avec le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), déterminer ce qu’il adviendra du bâtiment. «C’est une opération juridique et administrative qui doit être faite quand une bâtisse change de vocation. Étant donné qu’il n’y aura plus d’élèves dans cette bâtisse-là, il faut faire l’aliénation du bâtiment», confie Anne-Marie Bellerose, conseillère en communication à la Commission scolaire du Chemin-du-Roy. Le 12 septembre prochain, le Conseil des commissaires de la commission scolaire adoptera une résolution en ce sens afin de demander au ministère de changer la vocation du bâtiment et de se prononcer sur le dossier. Cette demande, nous dit-on, permettra également d’éliminer la zone scolaire dans le secteur. Déjà, la municipalité a retiré les affiches indiquant la présence de cette zone scolaire aux automobilistes. «C’est assez rare qu’on doit faire une demande semblable. Il n’y a pas eu de demande d’aliénation de bâtiment depuis très longtemps», indique Mme Bellerose. Pour la suite, trois possibilités s’offrent à la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, soit la vente de l’immeuble, la démolition ou le transfert à une autre organisation. Rappelons que les 76 élèves et le personnel de l’école primaire Marie-Immaculée ont été forcés de déménager au centre communautaire de Maskinongé, en février 2017, suite à l’apparition de nouvelles fissures dans la structure et les fondations du bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un an plus tard, en février dernier, compte tenu des conclusions défavorables découlant des expertises des ingénieurs, la commission scolaire avait annoncé qu’elle privilégiait le scénario d’agrandissement de l’école Saint-Joseph, projet qui a finalement été approuvé et appuyé financièrement par le gouvernement du Québec, en plus de faire de cet établissement un Lab-École, le premier en Mauricie. L’agrandissement de l’école Saint-Joseph et l’implantation du Lab-École représentent des investissements de plus de 6,4 millions de dollars à Maskinongé.