Le PLQ propose un projet de loi pour que les vins québécois soient plus accessibles

Le député de Maskinongé, Jean-Paul Diamond, se réjouit de la présentation de son collègue, Stéphane Billette, député de Huntingdon et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Agriculture et de Pêcheries, à l’Assemblée nationale du projet de loi 395, Loi modifiant la Loi sur la Société des alcools du Québec et la Loi sur les permis d’alcool.

Ce projet de loi propose :

• Que la Société des alcools du Québec promeut les boissons alcoolisées fabriquées au Québec;

• Qu’une nouvelle catégorie de permis de fabrication de boissons alcoolisées soit un permis de distillateur artisanal voit le jour;

• Que la vente de boissons alcoolisées soit effectuée dans une exposition agricole ou agroalimentaire, dans un marché de producteurs agricoles, dans un marché public, dans une foire ou dans un autre événement public;

• Que la vente de produits alcoolisés québécois puisse être effectuée directement par un titulaire d’un permis d’épicerie et par un titulaire d’un permis de restaurant;

• D’autoriser le titulaire d’un permis de restaurant pour servir (apporter votre vin) à vendre des boissons alcoolisées de fabrication québécoise achetées d’un titulaire de permis de production artisanale ou de permis de distillateur artisanal.

«Ce sont tous les Québécois, producteurs comme consommateurs, qui bénéficieraient des retombées de ce projet de loi. S’il est adopté, les producteurs auraient une plus grande visibilité au Québec et ils auraient accès à de nouveaux marchés tandis que les consommateurs pourraient se procurer plus facilement des produits de chez nous. Ce projet de loi démontre l’importance que nous accordons au développement de l’industrie bioalimentaire et à ses acteurs. Il s’inscrit dans les orientations que le PLQ a toujours eues en matière de production alimentaire soit de promouvoir au Québec et à l’extérieur des frontières du Québec la richesse de nos produits et l’expertise de nos producteurs», a affirmé monsieur Diamond.

Au Québec, le secteur bioalimentaire procure en moyenne 476 000 emplois. La transformation alimentaire est présente dans la plupart des régions et se classe, en général, parmi les quatre premières industries manufacturières. Le gouvernement libéral a toujours soutenu les producteurs notamment en les aidants à mettre en valeur leurs produits sur les marchés québécois, canadiens et internationaux et à diversifier leur offre. Nous croyons que le travail doit se poursuivre et que d’autres mesures concrètes doivent être mises place. Malheureusement, le Parti québécois a posé peu de gestes concrets au cours de 8 derniers mois.

«Je déplore que la Politique de souveraineté alimentaire annoncée récemment par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, monsieur François Gendron, n’ait pas été accompagnée d’un plan d’action concret. Nous avons encore eu droit à de nouvelles promesses de la part du PQ, mais très peu d’actions seront rapidement entreprises. Avec le dépôt de ce projet de loi, nous proposons agir maintenant pour soutenir les producteurs viticoles québécois comme nous l’avons fait au cours des dernières années, entre autres avec la campagne de promotion “Aliments du Québec : toujours le bon choix!”. Le ministre Gendron doit prendre acte de ce projet de loi et y donner rapidement suite afin qu’il soit adopté d’ici la fin de la session», a conclu monsieur Jean-Paul Diamond.