«Le marais était en train de s’atrophier»
Le Comité ZIP du lac St-Pierre inaugurait ce matin les nouveaux aménagements effectués au cours de la dernière au marais St-Eugène, en bordure du lac St-Pierre.
Les changements apportés au coût de 300 000$ consistent en l’installation d’une structure de rétention de l’eau à l’exutoire du marais, l’agrandissement du ponceau situé sous le chemin Roland-Grandmont et la mise en place de bassins de sédimentation sur les différents petits cours d’eau pour limiter l’apport de sédiments qui détériorent la qualité de l’eau.
Par ailleurs, 760 érables et 920 arbustes y ont été plantés pour renaturaliser le site.
«Le marais était en train de s’atrophier. C’est qu’il y avait un apport de sédiment par les petits cours d’eau qui apportent l’eau au marais. Le fonds du cours d’eau relevait tout le temps. On a nettoyé ces bassins, donc c’est une eau de qualité qui entre dans le marais», explique Louise Corriveau, directrice générale du Comité ZIP.
«En retenant l’eau au marais, l’endroit conserve sa fonction première: être une frayère pour les poissons. Le marais St-Eugène est très important pour le lac St-Pierre, car il s’agit d’une frayère de perchaudes et de 30 autres espèces. C’est une des raisons pour lesquelles il fallait le prendre en main», précise-t-elle.
Quatre plateformes d’observation ont aussi été construites pour limiter le piétinement sur le terrain. Il s’agit d’un élément important puisqu’entre 30 000 et 35 000 personnes visiteraient l’endroit chaque année.
D’ailleurs, des panneaux d’interprétation ont été disposés sur les plateformes et un dépliant a été réalisé pour sensibiliser les usagers à la fragilité du marais ainsi qu’aux différentes espèces animales qui s’y trouvent.
Une animatrice sera également sur place pour expliquer les facettes du marais aux visiteurs.