Le député Sylvain Roy rencontre les intervenants du milieu faunique

POLITIQUE.  Le député de Bonaventure et porte-parole du Parti Québécois en matière de forêts, de faune et de parcs, Sylvain Roy était de passage en Mauricie, la semaine dernière, où il débutait une tournée provinciale. 

Le député Roy souhaitait entendre les intervenants du milieu faunique et comprendre les enjeux locaux relatifs à la faune. Il a notamment visité des entreprises et des organismes de la Haute-Mauricie, de Trois-Rivières et de Louiseville. Un rendez-vous avec le Comité ZIP du lac Saint-Pierre était également au menu.

«C’est mon rôle de me rendre sur le terrain pour constater les conséquences des décisions libérales. On veut d’abord et avant tout écouter les gens. On veut ensuite proposer des solutions et des actions vigoureuses qui pourraient être mises en place pour améliorer le secteur faunique qui connait un recul et qui est présentement en danger», lance d’abord le député.

Parmi les enjeux, Sylvain Roy observe la hausse des permis de chasse et de pêche, la hausse des baux de villégiature pouvant aller jusqu’à 530% dans certains secteurs de la région, la règlementation imposée au sujet des poissons appâts et le manque d’agents de protection de la faune sur le terrain, par exemple.

«On compte plus de 700 000 pêcheurs et plus de 300 000 chasseurs au Québec. La pêche et la chasse représentent des retombées de 1,6 milliard de dollars chaque année. Pourtant, le secteur faunique est peu ou pas reconnu comme un secteur économique par le gouvernement actuel. On a la preuve avec toutes ces actions régressives», estime M. Roy.

Poissons appâts

Le député de Bonaventure croit fermement que la décision d’interdire totalement l’utilisation des poissons appâts vivants va nuire aux activités économiques reliées à la pêche tant l’hiver que l’été. «Honnêtement, c’est difficile de comprendre la décision du ministre. Il y aurait été beaucoup mieux pour l’industrie d’ajouter une certification supplémentaire et d’augmenter les standards. On aurait aussi pu augmenter le nombre d’agents de protection de la faune sur le terrain au lieu de les placer dans les bureaux. Plutôt que d’apporter des solutions concrètes, le gouvernement a choisi d’éliminer complètement la pratique et de fermer l’activité. De cette façon, il y aura sans doute des conséquences au niveau de la relève de la pêche», conclut-il. 

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