La Ville rejette la demande du hockey mineur

HOCKEY. Un peu plus de deux mois après avoir reçu une demande de révision à la baisse de son tarif de location de la glace de l’aréna de la part de l’Association du hockey mineur de Louiseville (AHML), la Ville de Louiseville a finalement tranché et la réduction demandée ne sera pas accordée.

L’AHML souhaitait une réduction du tarif de 80$ à 65$ l’heure et un gel pour les trois prochaines années.

«Nous avons étudié et analysé la demande, mais on maintient le coût à 80$. Ça nous coûte présentement 135$ l’heure et on demande au hockey mineur 80$. On "mange" déjà de l’argent en partant. C’est dispendieux un aréna! De plus, ce sont toujours les citoyens qui paient et le but premier est de ne pas augmenter les taxes. C’est un bon prix qu’on fait», se défend Yvon Deshaies, maire de Louiseville. Ce dernier salue au passage le travail des bénévoles. «C’est fantastique ce qu’ils font! C’est grâce à eux si nos jeunes peuvent avoir autant de plaisir».

La Ville de Louiseville souhaiterait limiter les impacts sur les frais reliés à l’utilisation du centre sportif, mais rappelle que les municipalités voisines doivent faire leur part. «Mon plus grand souhait, c’est que les jeunes qui jouent à l’aréna ne paient pas les heures de glace. Pour ça, il faut travailler ensemble! Les municipalités devraient payer au prorata de la population pour aider tous nos jeunes de la région», estime le maire.

Yvon Deshaies tend la main à ses homologues pour trouver une façon d’aider les parents et les jeunes qui utilisent le Centre sportif de Louiseville.

«61 % des utilisateurs de l’aréna viennent de l’extérieur et 39% viennent de Louiseville. Le hockey, c’est dispendieux; les équipements et l’infrastructure aussi. Il faut se donner la main et regarder ce qu’on peut faire ensemble. Il y a des parents et des jeunes qui n’ont pas les moyens. Ça prend une solidarité des municipalités de la région. Tout le monde serait gagnant, mais ça prend une ouverture ailleurs. Toutes les municipalités veulent aider les jeunes, mais là, passons de la parole aux actes», clame M. Deshaies.

La Ville de Louiseville rappelle que des ententes sont faites ailleurs, notamment à Saint-Tite et Saint-Pierre-les-Becquets, avec les municipalités limitrophes. Le maire voudrait prendre exemple sur cette façon de faire.

De son côté, le président de l’AHML, Mike Touzin, a préféré informer son conseil d’administration de la réponse de la Ville avant de commenter la nouvelle.