La technologie au service des producteurs et transformateurs locaux
TECHNOLOGIE. La création d’une plateforme transactionnelle qui permettrait aux cultivateurs, producteurs et transformateurs agroalimentaires de vendre leurs produits sur le Web est toujours dans les plans du député de Maskinongé.
Simon Allaire s’était engagé lors de sa campagne électorale à contribuer à la réalisation de ce projet bénéfique pour bon nombre d’entreprises de la région.
Quelques jours après l’annonce du lancement des travaux de la centrale agroalimentaire régionale de la MRC de Maskinongé (Agroa Desjardins), le député a réitéré son engagement et a confirmé à l’Écho de Maskinongé sa volonté de mettre sur pied ce projet d’ici la fin de son premier mandat. «Oui, ça fait toujours partie de mes priorités. J’ai déjà rencontré les gens de la MRC pour discuter du projet et il a été convenu ensemble d’attendre l’ouverture d’Agroa Desjardins avant d’aller plus loin. On veut d’abord que cette infrastructure régionale soit bien structurée et que la période de rodage soit terminée avant de travailler sur la plateforme. En fait, ce sera la deuxième étape», explique le député de Maskinongé.
Virage numérique
Ce projet permettrait aux citoyens, restaurateurs et hôteliers de s’approvisionner en produits locaux à partir d’un ordinateur ou d’un appareil mobile. «Ce serait une belle vitrine pour nos producteurs locaux. On a des produits uniques, on n’a qu’à penser au sarrasin, et je pense que ça peut être une belle façon de vendre au-delà des frontières de la MRC de Maskinongé. Ce serait encore plus facile pour les producteurs de rejoindre le consommateur. En plus de favoriser l’achat local, ça permettrait de soutenir le développement et la croissance de nos belles entreprises», croit M. Allaire.
Avec la pandémie du COVID-19 qui s’accentue, le député estime que les habitudes des gens pourraient changer. «Avec ce qu’on vit actuellement, la population sera peut-être plus portée à commander et à acheter de cette façon. Ça va juste nous faire rayonner davantage et ça va permettre à nos producteurs et transformateurs d’avoir accès à un plus grand marché», avance-t-il.
Simon Allaire juge que cet outil doit être simple à utiliser de manière à faciliter l’expérience des clients et la gestion faite par les producteurs locaux qui adhéreront à cette plateforme. «Il faut assurément que ce soit simple pour que ça fonctionne, car il y a eu des tentatives dans le passé qui se sont avérées infructueuses. Il est encore trop tôt pour déterminer exactement à quoi va ressembler cette plateforme-là. Par contre, en toile de fond, les mots accessibilité et simplicité sont très importants pour assurer la réussite du projet.»
Un complément d’Agroa Desjardins
L’implantation de cette plateforme transactionnelle, le moment venu, se fera en complémentarité avec l’offre de services de la centrale agroalimentaire régionale, dont l’objectif est de mettre en valeur l’industrie agroalimentaire et de promouvoir les entreprises locales. «Ça va venir consolider encore plus cet espace de transformation alimentaire pour développer de nouveaux produits et les rendre plus accessibles», dit-il.
La MRC de Maskinongé devrait piloter ce projet. Quant à lui, Simon Allaire se chargera d’obtenir l’appui de son gouvernement pour soutenir financièrement sa réalisation.