La Régie modernise ses équipements télémétriques

EAU.  La Régie d’aqueduc de Grand Pré est sur le point de remplacer ses équipements télémétriques. Un projet qui a connu ses premiers balbutiements en 2017 et qui s’échelonnera sur une période de trois ans. Les équipements ciblés permettent de contrôler les opérations quotidiennes de la Régie et par le fait même d’assurer la gestion et la surveillance des débits. «Nous étions dans une technologie qui était vieillissante. Nos équipements ont 20 ans et sont désuets. On avait également de la difficulté à s’approvisionner en pièces lors de bris. On ne peut plus attendre», explique Barbara Paillé, présidente de la Régie d’aqueduc de Grand Pré et mairesse de Sainte-Angèle-de-Prémont. La Régie prévoit lancer l’appel d’offres public pour ce projet de modernisation au début de la prochaine année. «Changer des équipements, ça coûte cher et c’est pourquoi nous avons divisé le projet en trois étapes. La planification étant faite, on va commencer le changement des équipements en 2018. On suit les recommandations d’un ingénieur au dossier», ajoute Mme Paillé en estimant que ce projet pourrait coûter quelques centaines de milliers de dollars. Par ailleurs, la Régie d’aqueduc de Grand Pré éprouvait depuis quelque temps un problème de communication entre certains postes de pompage et le bureau des opérateurs à Saint-Édouard-de-Maskinongé. Ce problème sera également réglé. «On avait une perte de signal par les ondes souvent lors des changements de saison. On va se relier à la fibre optique et on va régler un problème qu’on avait depuis quand même un bon bout de temps». La Régie attend sa compensation financière Le glissement de terrain survenu au début du mois de mai dernier derrière une propriété privée de la route 348 (chemin Grande-Carrière) et qui a endommagé une conduite de la Régie d’aqueduc de Grand Pré aura entraîné une facture de près de 300 000$. Rappelons qu’une partie de terrain donnant sur un ruisseau s’est détachée sous une conduite d’eau de la Régie faisant le lien entre deux canalisations principales qui permettent d’alimenter sept municipalités. Ce glissement avait provoqué un vide sous la conduite et le poids de la terre avait provoqué des dommages au tuyau. La Régie avait donc procédé à des travaux d’urgence et attend maintenant une indemnité du ministère de la Sécurité publique qui pourrait couvrir au moins la moitié des frais liés à ces travaux. «On attend des nouvelles du ministère. On a reçu une partie de l’argent, mais il reste encore des choses à régler avec eux. Ça devrait se faire d’ici la fin de l’année», précise Mme Paillé. Suivez Pier-Olivier Gagnon sur Twitter: @POGagnon